Dans le cadre de la culture du palmier à huile à Mandji, dans la Ngounié, Olam a développé une pépinière. Au-delà de la production de plants, estimée à plus de 2,8 millions d’unités à ce jour, cet espace agricole produit également des plantes aux propriétés insoupçonnées.
Présentée comme un champ ou une parcelle de terre réservée à la culture de plante, la pépinière joue un rôle prépondérant dans la culture du palmier à huile pratiquée par Olam Gabon. C’est le cas à Mandji, dans chef-lieu du département de Ndoulou, dans la Ngounié, où Olam dispose de deux pépinières pour la production de plants de palmiers à huile.
«Dans un projet d’une telle envergure, l’option la plus facile en ce qui concerne la production des plantes est de la faire soi-même. Cela réduit les coûts d’achat», a déclaré l’assistant manager du lot 2, en charge de la pépinière. «A Olam Mandji, nous avons démarré avec une pépinière de 100 hectares. Nous avons créé une nouvelle couvrant 60 hectares», a affirmé Roméo Kito.
Selon l’ingénieur agronome, la pépinière a produit à ce jour «2,8 millions de graines, qui sont des palmiers déjà plantés pour la plupart d’entre eux». Et ce dernier d’expliquer que la pépinière se fait en deux phases : la pré-pépinière, la petite pépinière et la grande pépinière. «Actuellement, nous sommes en phase de pépinière principale car toutes les graines plantées ont déjà été transplantées», a déclaré Roméo Kito.
L’ingénieur agricole a du reste souligné que la pépinière ne fait pas seulement dans la production de plants de palmier. «Il y a également une espèce de jardin où nous produisons des plantes bénéficiaires. Leur nectar attire les papillons ou encore les abeilles, qui s’en nourrissent. Cela facilite la pollinisation», a-t-il expliqué.
La pépinière cultive également une plante développant un système racinaire allant jusqu’à un mètre et demi. «Cette plante permet notamment de stabiliser les palmiers plantés en hauteur, sur les collines et terrasses. En mettant en terre ces plantes dans des zones en proie aux érosions, cela stabilise le sol. Cela limite par ailleurs les risques d’accident des ouvriers et des tracteurs», a conclu Roméo Kito.