Les autorités gabonaises ont récemment ratifié le protocole facultatif de l’abolition de la peine de mort soumis à tous les Etats membres de l’Organisation des Nations-Unies (ONU). Une suite logique après que le Gabon ait officiellement abrogé la peine de mort de sa législation depuis 2011. Mais dans les faits, la peine capitale n’était déjà plus appliquée sur le territoire national depuis plus de 20 ans.
« C’est un pas fondamental que le Gabon s’apprête à franchir en abolissant la peine de mort », avait déclaré en 2011 Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), non sans saluer au passage l'écriture d'une « nouvelle page de l’Histoire » du Gabon.
Allant jusqu’au bout de sa volonté de défendre les droits de l’homme, le gouvernement gabonais avait également soutenu en tant que co-auteur le projet de résolution de l’abolition de la peine de mort, présenté lors de la 61ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2011.
Et le combat n'est pas vain ! Aujourd'hui, en Afrique, ce sont désormais 17 États sur 48 qui ont officiellement aboli la peine capitale en droit.