La mortalité maternelle est le décès de la femme durant la grossesse ou à la suite de l’accouchement. Elle survient pour plusieurs raisons.
D'après les spécialistes, c'est "le décès d’une femme survenu au cours de la grossesse ou dans un délai de 42 jours après sa terminaison, quelles qu’en soient la durée et la localisation, pour une cause quelconque déterminée ou aggravée par la grossesse ou les soins qu’elle a motivés, mais ni accidentelle, ni fortuite".
Pour tenter d’endiguer ce mal, qui constitue un véritable problème de santé publique, la Direction nationale de santé maternelle et infantile (DNSMI) conduite par le Dr Jonasse Solange Ndembi Antimi, organise depuis mercredi au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) une Revue ou analyse des décès maternels survenus dans les formations sanitaires du territoire national. Une rencontre qui consiste à faire une analyse approfondie des causes de mortalité maternelle survenue ces dernières années.
Médecins gynécologues, sages-femmes ont, durant deux jours, tenté d’apporter des solutions à ces questions qui préoccupent à la fois les populations et le gouvernement. Parmi les causes de décès maternels, il faut compter les hémorragies, l’hypertension artérielle et ses complications, les infections et surtout les avortements qui touchent surtout les adolescentes.