Le gouvernement de la République gabonaise et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont signé mercredi un accord officialisant la présence permanente de l'institution dans le pays.
L’accord de siège garantit au CICR les privilèges et immunités requis pour mener à bien ses activités conformément à son mandat et à ses procédures de travail habituelles de par le monde.
« C'est une étape importante dans notre accompagnement et dialogue avec les autorités, qui va nous permettre de consolider nos activités humanitaires au Gabon », explique Thomas Merkelbach, chef de la délégation régionale du CICR pour l’Afrique centrale, qui couvre le Gabon depuis Yaoundé.
Présent au Gabon depuis 2011 à travers son bureau de Libreville, le CICR travaille avec les autorités à l'amélioration des conditions de détention dans les prisons du pays. En avril 2013, il avait signé un accord de coopération avec le ministère gabonais de la Justice pour améliorer la santé en milieu carcéral. L’institution s’emploie également à promouvoir le droit international humanitaire (DIH) auprès des forces armées et de sécurité, des autorités, mais aussi des universités et des médias du pays.
Le CICR collabore également avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), notamment pour la formation en DIH des unités militaires sur le point d’être déployées dans le cadre de missions de maintien de la paix. Il contribue en outre au renforcement des capacités opérationnelles de la Croix-Rouge gabonaise à faire face aux situations d’urgence, en partenariat avec les autres composantes du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.
Signé au siège du ministère des Affaires étrangères à Libreville, l’accord vient renforcer la coopération qui existe déjà depuis 1992 entre le gouvernement de la république gabonais et le CICR.
