Inauguré en août 2016 par le chef de l’Etat gabonais, le port minéralier a débuté ses activités la même année, scellant ainsi un cycle d’exportation de minerais générateur de nouvelles infrastructures et d’emplois pour les nationaux.
D’une étendue d’1km de long et de 300 mètres sur la mer, le Port minéralier d’Owendo vient compenser une absence d’infrastructures suffisantes pour acheminer les minerais gabonais vers l’extérieur. En effet, selon Joshua Alain, directeur d’exploitation dudit port « il manquait cette plateforme à certains exploitants miniers d’exporter leurs produits ». Car le seul port opérant dans ce domaine et propriété d’une entreprise de la place, ne pouvait répondre à cette demande. La création du port minéralier a permis de créer 166 emplois directs et 200 emplois indirects. Avec une capacité de 1.000.200 tonnes, il envisage atteindre à terme 4.000.000 de tonnes entre l’import et l’export « et créer encore plus d’emploi ».
Une ambition réaliste au regard de l’impact créé par ce port. A côté de nombreux emplois qu’il génère, l’attractivité des investisseurs est due à la construction des infrastructures connexes : « quand on perle de port minéralier ça ouvre droit à la voie ferrée et à la route, parce que les carrières se trouvent à des endroits qui nécessite un aménagement des routes pour pouvoir aller rechercher les produits et les acheminer au port ; tout cela a un impact positif sur l’économie gabonaise » a renchéri le D.E du port. A ce jour, « le port travaille avec trois grands clients qui sont SITIC, NGM et CIMAF » au-delà du transport des produits, le port se charge de la consignation, des déclarations de douane. C’est donc un package complet qu’offre la structure à ses clients. Pour la première année, le port a déchargé 35 navires et a réalisé un tonnage de 1035.000 tonnes. Le port envisage de mettre en place une estacade pour charger et décharger les navires depuis le large.