La communauté des affaires a présenté ses préoccupations au chef de l’Etat, à la faveur de la cérémonie de présentation des vœux aux différents corps constitués nationaux, en début de week-end dernier.
Ainsi, outre le règlement de la dette intérieure qui asphyxie la plupart des entreprises, la Confédération patronale gabonaise a insisté sur les mesures prises par le gouvernement pour contenir l’impact de la crise sur les populations.
Le chef de l’Etat a reconnu que l’épineuse question de la dette intérieure demeure une préoccupation pour tous les acteurs, y compris le gouvernement. C’est pourquoi il a rassuré les opérateurs économiques sur les objectifs de l’exercice en cours.
«2018 devra (…) être, comme je m’y suis engagé, une année de concrétisation et de réalisation. Une année des résultats au service de la cohésion politique, sociale, territoriale et environnementale de notre pays.», assure-t-il.
Pour cela, martèle le chef de l’Etat, «le gouvernement devra veiller, encore plus que par le passé, à offrir des services publics de qualité en matière judiciaire, de parafiscalité, de concurrence ou de procédures».
Si Ali Bongo Ondimba partage la préoccupation du monde économique, s’agissant du climat des affaires, il reste que la crise a occasionné des fermetures d’entreprises, des plans sociaux assortis de licenciements, le chômage, la précarité, etc.
Pour le chef de l’Etat qui maintient la pression sur le gouvernement, l’accès à un meilleur cadre de vie, l’égalité des chances, l’emploi pour tous, la prospérité partagée, dépendent «fortement des actes que nous déciderons ensemble de poser pour le Gabon».