Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le gouvernement mis en garde sur l’obligation de répondre aux attentes des gabonais
Publié le samedi 13 janvier 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Clôture
© Présidence par DR
Clôture du 11e Congrès ordinaire
Dimanche 10 décembre 2017. Angondjé. Trois temps forts ont marqué la cérémonie de clôture du 11e Congrès ordinaire avancé du Parti démocratique gabonais : la plénière, la lecture du rapport général du congrès et la présentation du nouveau Secrétariat exécutif. Photo: Le Président, Ali Bongo Ondimba
Comment


Recevant, jeudi, les vœux de nouvel an des corps constitués le président de la République, Ali Bongo Ondimba a indiqué qu’il ne fera pas de concession au gouvernement en cas des manquements dans la mise en œuvre des mesures relatives à l’amélioration des conditions de vie des gabonais.

« Les Gabonais veulent des résultats. A juste titre. C’est pourquoi je serai sans concession sur ce point car la cohésion de notre Nation en dépend », a-t-il martelé.

Dans cette optique, il a appelé le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et l’ensemble des ministres à faire mieux.

« Sans éluder la crise mondiale, j’attends cependant que votre équipe redouble d’ardeur au travail et d’ingéniosité pour améliorer le quotidien des Gabonais et partant traduire en actes leurs aspirations légitimes. Les Gabonais nous jugeront sur nos actes, nos réalisations. Nous connaissons la voie à suivre, les mesures à mettre en oeuvre. L’exécution doit être le point fort de l’année 2018. C’est le sens de la nouvelle action publique que j’attends voir mise en oeuvre. Ayez le sens des priorités, ayez le sens du concret, ayez le sens de l’efficacité », a-t-il déclaré.

S’agissant la tenue des prochaines élections législatives, le président de la République a réaffirmé au président de la Cour constitutionnelle qui en a relevé l’inquiétude sur les délais d’organisation, qu’elles auront lieu et que les dispositions sont entrain d’être prises.

« L’arsenal juridique relatif à l’organisation de ces élections est en cours d’adoption. Les délais devraient par conséquent pouvoir être tenus. De même, je voudrais vous assurer de ma détermination à faire de cette échéance électorale un gage de la vitalité de notre démocratie, un moment de cohésion politique retrouvée pour notre Nation », a-t-il déclaré.

S’agissant de la situation des trafics d’influence exercés sur des juges par l’entourage du président de la République, relevée par le président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia dans son intervention, Ali Bongo Ondimba s’est félicité de la détermination de la justice à ne céder.

« Je ne peux que me réjouir de l’engagement pris par les membres du corps judiciaire d’écrire une nouvelle page de l’histoire de notre Justice. Car il est impératif d’instaurer la confiance de nos compatriotes dans l’institution judiciaire gabonaise. La Justice que les Gabonais attendent suppose une formation initiale et continue de qualité pour ceux qui la rendent. Une Justice respectueuse des lois et règlements de la République. Une Justice efficace et diligentée », a-t-il indiqué.

Le président de la République a également réagi sur les inquiétudes du président du Conseil national de la démocratie (CND), Maître Séraphin Ndaot sur la mise en œuvre des actes du dialogue politique.

« Quant à la concrétisation de toutes les résolutions du Dialogue Politique, je puis vous assurer que, tous ensemble, nous y veillerons. Il en va, ici aussi, de notre cohésion nationale », a dit Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’Etat a également rassuré le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar qui a exprimé la nécessité pour le gouvernement de régler la dette intérieure.

« C’est vrai, l’épineuse question de la dette intérieure qui demeure une préoccupation pour vous, comme pour le Gouvernement. Je puis vous assurer que l’apurement des arriérés déjà engagé va se poursuivre durant toute l’année 2018 », a-t-il affirmé tout en poursuivant que « soyez convaincu que je partage la préoccupation du monde économique s’agissant du climat des affaires. A cet égard, le Gouvernement devra veiller, encore plus que par le passé, à offrir des services publics de qualité en matière judiciaire, de parafiscalité, de concurrence ou de procédures »

Le représentant des syndicats, Guy Hervé Pambou Pambou a rappelé au président de la République, les conséquences néfastes de la crise économique au niveau des travailleurs, caractérisée par les licenciements abusifs, le chômage, le mauvais traitement des agents par les employeurs, la précarité, etc.

A cette situation, le président de la République a dit que l’année 2018, constituera un début de solution en ce sens qu’elle sera consacrée aux réalisations.

« Pour finir, 2017 est désormais derrière nous. Une nouvelle vision à l’horizon 2025 nourrit l’ambition d’une société gabonaise qui puisse garantir des meilleures conditions de vie à l’ensemble de la population sur toute l’étendue du territoire. Et l’accès à un meilleur cadre de vie, l’égalité des chances, l’emploi pour tous, la prospérité partagée dépend fortement des actes que nous déciderons ensemble de poser pour le Gabon.Toutefois, comme je l’ai rappelé lors de mes voeux à la Nation le 31 décembre, les Gabonais veulent des résultats immédiats. 2018 devra donc être, comme je m’y suis engagé, une année de concrétisation et de réalisation. Une année des résultats au service de la cohésion politique, sociale, territoriale et environnementale de notre pays », a-t-il conclu.

SN/FSS
Commentaires


Comment