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Acte malveillant : Ce saboteur qui nuit à dame SEEG !
Publié le vendredi 12 janvier 2018  |  Gaboneco
SEEG
© Autre presse par DR
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Lors d’une conférence de presse organisée le 10 janvier, la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a attribué la coupure électrique survenue le 1er janvier 2018 dans la capitale Libreville, alors qu’était célébrée la fête marquant le nouvel an, à un « acte malveillant ». Mais qui donc en veut à la SEEG ?

Qui en veut à la SEEG ? C’est la question qu’on peut se poser à la lecture du justificatif apporté par la direction générale de l’unique entreprise de distribution d’eau et d’électricité au Gabon suite à la coupure survenue le 1er janvier 2018 alors qu’était célébrée la fête marquant le passage au nouvel an. Pour l’entreprise, cette coupure a été purement et simplement occasionnée par un « acte malveillant » puisqu’à l’analyse, selon la direction générale de la SEEG, « les vérifications effectuées à ce jour n’ont révélé aucun dysfonctionnement émanant des installations de la SEEG ». C’est donc l’acte d’un esprit « malveillant », ‘’hostile’’ à l’œuvre de l’entreprise qui serait à l’origine de ce trouble que les populations considèrent comme la coupure de trop.

Un justificatif difficile cependant à avaler. Car, contrairement aux entreprises en activité au Gabon qui depuis le début de la crise économique fonctionnent au ralenti, la SEEG, en dépit de quelques tensions internes enregistrées il y a quelques mois avec son personnel, jouit d’une stabilité sociale quasi prouvée. Les grèves ne sont pas légion et seuls les agents de la SEEG qui maitrisent le dispositif technique de distribution d’eau et d’électricité pourraient être à l’origine de ces actes de sabotage, c’est du moins ce que pense une majorité de personnes interrogées sur les désagréments causés par ces coupures d’électricité.

Plus étonnant encore, ce n’est pas la première fois que ce plat, d’« acte malveillant » visiblement si délicieux pour l’entreprise est servi à ses clients. En 2016 déjà, alors que la ligne Owendo-Bisségué faisait faceà la recrudescence d’un phénomène de coupures, l’entreprise accusait le même fouteur de trouble : « l’acte malveillant ». Pour se dégager de toute responsabilité, elle avait esté en justice une plainte contre X dont l’issue n’a jamais été communiquée au public encore moins à la presse. Qu’est donc devenue cette plainte ?

Devrions-nous comprendre que lorsque l’entreprise ne parvient pas pleinement à répondre à ses missions en termes de satisfaction de ses clients, elle trouve comme bouc-émissaire ce fouteur de trouble invisible qu’est « l’acte malveillant » ? La responsabilité d’une entreprise surtout grande comme la SEEG, implique une reconnaissance des faits qui lui sont reprochés surtout que ces faits cadrent au quotidien avec son discours, lequel montre la difficulté de la SEEG à renouveler ses installations veilles de plusieurs années.

Michaël Moukouangui Moukala
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