Le championnat national de football de D1 et D2 reprendra le 20 janvier prochain. En l’état actuel des choses, seules les trois premières journées ont été subventionnées.
Initialement prévue le 28 octobre 2017, la reprise du national de football de D1 et D2 interviendra le 20 janvier prochain. Telle est la principale information de la séance de travail, le 9 janvier à Libreville, entre la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) et l’Association des clubs de première et deuxième divisions. Une éclaircie certes, mais de courte durée en l’état actuel des choses.
Conjoncture oblige, en effet, seules les trois premières journées du championnat ont été financées par la subvention. Comme l’a signifié le président de la Linafp. «Sur les quatre milliards qui doivent être décaissés pour une partie de la saison sportive 2016-2017 et 2017-2018, l’Etat a consenti à payer un dixième de ce montant. Soit 350 millions en notre possession. Chaque club de D1 aura 12,5 millions de francs et chaque club de D2 s’en sort avec cinq millions», a déclaré Brice Mbika Ndjambou, relayé par le quotidien L’Union.
«Au-delà du fait que ces montants sont largement en deçà des moyens pouvant permettre de jouer la compétition, ne serait-ce que dans sa phase aller, nous avons souhaité que les clubs fassent beaucoup d’efforts pour débuter le championnat (…) Les clubs ont donc accepté de débuter le championnat le 20 janvier prochain. Mais pour uniquement trois journées», a ajouté le président de la Linafp. Un gage de bonne volonté et de bonne foi salué par le Brice Mbika Ndjambou.
Une décision tout aussi félicitée par le président de l’Association des clubs de première et deuxième divisions. «En acceptant de commencer le championnat, les clubs ont fait une démonstration de patriotisme et de solidarité à l’endroit de nos deux africains CF Mounana et Mangasport qui, très prochainement, vont prendre part aux épreuves continentales», s’est réjoui Bosco Alaba Fall.
Reste à savoir comment se déroulera cette saison. Dans l’hypothèse où elle irait à son terme, cela suppose nécessaire un réaménagement du calendrier de la saison. Ou comment jouer en six mois une compétition normalement étalée sur neuf. Affaire à suivre…