Libreville – La Redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC), une nouvelle mesure instituée par le ministère de la communication, imposant les consommateurs des chaînes câblées Canal+ de débourser une modique somme de 500 FCFA en guise de taxe, est vivement décriée et qualifiée d’escroquerie grossière par les populations.
Les récriminations contre la RAC fusent de partout, dans les ménages gabonais. L’incompréhension liée au prélèvement d’une taxe de 500 FCFA sur le bouquet Canal+ (nouvel abonnement ou renouvellement) est total. Une taxe devant permettre de financer les services et entreprises publiques de communication audiovisuelle et cinématographique, pour une meilleure offre des programmes. Les contenus proposés actuellement par le groupe Gabon Télévisions par exemple sont boudés par les téléspectateurs qui les trouvent nuls.
Depuis l’entrée en vigueur (1er janvier 2018) de la RAC controversée, les voix se lèvent. Dans les réseaux sociaux, certaines dispositions de cette mesure tirée du nouveau code la communication circulent. Elles viennent mettre du l’eau au moulin de détracteurs de la RAC.
L’article 7 de ladite loi dispose que : « sont exonérés de la RAC, les personnes physiques disposant d’un appareil récepteur de la télévision ou un dispositif dans un local assimilé dans une habitation ».
Sont imposables à cette mesure sont tous les opérateurs du secteur de la communication et de l’audiovisuelle.
Peut-on parler d’une interprétation erronée de la loi ou celle-ci est tout simplement galvaudée?