Les syndicats affiliés à la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) se mobilisent du 10 au 12 janvier au siège de Bouygues à Oloumi. Ils pour protestent contre les licenciements complaisants.
La Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) a entamé ce 10 janvier à Libreville une grève de solidarité en soutien aux employés de la société Bouygues énergies. Ceux-ci sont contraints au chômage depuis trois mois, suite au départ sur la pointe des pieds de leur employeur.
La CSTG, centrale syndicale du syndicat des salariés de Bouygues, a convié toutes les entités syndicales frappées par les cas de «licenciements complaisants» et par des situations «d’arriérés de salaires», à se joindre au mouvement. Il s’agit de promouvoir une forte mobilisation destinée à contraindre le gouvernement à honorer les droits de ces travailleurs.
Le lancement de la grève s’est effectué en présence de plusieurs syndicats, notamment ceux d’Africa n°1, de l’Agence gabonaise de presse (AGP) et de Bouygues. Le mouvement devrait durer trois jours, a précisé Camille Mombo Mouelet.
Si le président de la CSTG a exclu l’option de la rue comme mode de revendication, il s’est du reste montré peu bavard sur le moyen de pression qu’espère utiliser la CSTG. «Nous n’allons pas tout vous révéler, mais croyez-moi, nous commençons par mobiliser au maximum et la suite vous verrez», a indiqué Mombo Mouelet. Il s’est dit persuadé de l’aboutissement heureux de cette grève. Un regard sur un certain nombre de conventions internationales ratifiées par le Gabon ne donne pas d’alternative au Gouvernement, pense-t-il.