Les neuf premiers mois de l’année 2017 ont été marqués par une baisse significative de la production pétrolière gabonaise estimée à 7,96 millions de tonnes contre 8,6 millions en 2016.
L’année 2017 a particulièrement été difficile pour le Gabon. En effet, sur les neuf premiers mois, la production pétrolière nationale a chuté de 7,7% soit, 7,96 millions de tonnes pour 58,1 millions de barils contre 8,6 millions de tonnes en 2016.
Pour le Ministre de l’Economie, cette chute s’explique par le déclin naturel des champs, les difficultés techniques rencontrées par certains opérateurs, la grève du personnel et les exigences de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) relatives à la réduction de l’offre mondiale de pétrole, autant de raisons qui ont affecté la production nationale. La hausse des prix du baril au niveau mondial contrairement à 2016 a toutefois permis d’atténuer les effets d’une telle baisse.
La hausse des prix sauve la mise
Cette chute en avant a été compensée par la hausse des prix du baril de pétrole qui, en 2017, ont enregistré une augmentation de 13,9 points de leur base en 2016 pour s’établir à 51,9 dollars au niveau mondial contre, 50 dollars le prix du brut gabonais. Cette petite embellie a été favorisée par le nouveau partenaire commercial qu’est l’Asie avec ses 73% de quantités importées. Ce ralentissement alors que l’adhésion à l’Opep devrait permettre de relancer les pendules dans le secteur montre à quel point, il est important pour le Gabon de revoir sa copie vis-à-vis des dirigeants de l’Organisme.