Après la mise en place de la nouvelle mercuriale et la phase de sensibilisation des opérateurs économiques, la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) est sur le terrain afin de s’assurer du respect de l’arrêté gouvernemental en matière de prix.
Les commerçants de Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de la capitale gabonaise, ont reçu ce lundi 8 Janvier la visite inopinée des contrôleurs de la DGCC avec à leur tête Emmanuel EYEGHE NZE, le Directeur Général.
Le DG et ses troupes ont visité les épiceries, les bars et certains grossistes. Après leur randonnée pédestre pour rallier les zones difficiles d’accès, Emmanuel EYEGHE NZE a expliqué que « depuis septembre 2017 le gouvernement sous les très hautes instructions du Chef de l’Etat a mis en place une nouvelle mercuriale de prix pour soutenir les ménages les plus faibles et pour lutter contre la vie chère. Au début de la mise en place de cette mercuriale il y a d’abord eu une phase de sensibilisation ensuite il y a eu une phase de contrôle qui a duré un mois. Après nous sommes restés dans la sensibilisation encore pendant deux mois. Cette phase a permis de faire le point sur les opérateurs qui respectaient ou non les prix fixés dans l’arrêté. Donc deux mois après (…) nous repartons sur le terrain pour vérifier que ces opérateurs se sont mis à jour.
Outre le respect de l’arrêté n°0020/MEPPDD/SG/DGCC il s’est agi également de vérifier les prix homologués par certains opérateurs, « il y a des opérateurs à l’instar de SOBRAGA, de la SMAG et de SIGALI qui homologuent les prix de leurs produits. Donc nous vérifions que les prix homologués par ces opérateurs sont bien appliqués sur le terrain. Nous avons constaté sur le terrain que par exemple la Régab qui doit coûter 500F se retrouve dans bon nombre de cas à 600 F, ce qui n’est pas normal. Les jus qui doivent coûter 450F se retrouvent à 500F et parfois à 600F » a relevé le DG.
Ainsi, la DGCC promet-elle des sanctions pour les opérateurs économiques qui ne se conforment pas à la réglementation. Pour Emmanuel EYEGHE NZE « le but n’est pas de tuer les opérateurs, on les amène à se mettre en règle. Donc il y a d’abord des amendes pour qu’ils puissent appliquer le prix fixés par le gouvernement, fixés par les arrêtés d’homologation ; l’objectif n’est pas de les pénaliser mais qu’ils appliquent les prix pour que le consommateur puisse bénéficier de cela »
Toutefois, pour lutter contre la vie chère, la DGCC invite les consommateurs à être les premiers contrôleurs en exigeant aux commerçants de pratiquer les prix homologués.