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Vol à l’arrachée à partir de véhicules : La nouvelle pratique courante à Libreville
Publié le lundi 8 janvier 2018  |  Gaboneco
Négociation
© Autre presse
Négociation du tarif du trajet taxi à Libreville
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La capitale gabonaise se mue dangereusement, du moins du plan des mœurs qui s’effondrent chaque jour un peu plus tel un château de carte. Les braquages déjà légion augmentent quotidiennement. Et pour preuve, une nouvelle pratique en la matière est enregistrée. Ces voyous commettent désormais leurs forfaits en bandes organisées, mais surtout en utilisant des véhicule pour pouvoir se volatiliser en toute quiétude, au grand dam des populations désespérées et craintives.

Après les modes opératoires connus, notamment le fameux et dangereux guet-apens nocturne, Libreville enregistre un nouveau phénomène : les vols à partir de véhicules banalisés. En effet, des malfrats sillonnent la ville en quête de proies et une fois repérées commettent leur forfait. Ces derniers roulant à tombeau ouvert ralentissent à la vue de piétons, puis arrachent à partir du véhicule : sac, téléphone et autre objet de valeur détenu par les victimes, avant de prendre la poudre d’escampette.

Il appartient désormais aux forces de sécurité de tuer dans l’œuf ce fléau naissant. Bon à savoir les bandits procèdent à des repérages préalables. En atteste les lieux (Ndlr : des coins pas très fréquentés) et heures tardives durant lesquelles ils opèrent. « J’ai déjà entendu parler de cette nouvelle forme de vol, mais je n’en ’ai jamais été victime. Mais l’existence d’un tel phénomène de vol m’inquiète surtout qu’il m’arrive de trainer dehors tard dans le nuit », s’inquiète un noctambule.

Témoignage
Au rond-point de Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville, un de nos reporters a été témoin oculaire de la nouvelle pratique. Du côté de l’entrée du marché municipale public, face à l’agence bancaire UGB, il y a quelques jours, à une heure du matin. Deux personnes en train de papoter en attendant un taxi en ont payé les frais. Alors que la conversation se déroule, une voiture de marque Toyota (Ndlr : ancien modèle), débarque à toute allure et à la hauteur de deux hommes ralentit et l’un des passagers s’empare du sac de l’un d’entre eux, avant de reprendre la route à vive allure.

Stupéfaits par la rapidité du forfait, les victimes regardent, sans pouvoir rien faire, la voiture se fondre dans la nature. « Incroyable ! », s’exclame l’un d’eux. Selon les informations recoupées sur la nouvelle pratique, il ressort que jusqu’à présent les bandits opéraient en moto et désormais ils utilisent des voitures.

Michaël Moukouangui Moukala
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