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Réforme constitutionnelle : l’autopsie du président des souverainistes!
Publié le lundi 8 janvier 2018  |  Gaboneco
Gabon:
© AFP par STEVE JORDAN
Gabon: Meeting de l opposition organisé par Jean Ping
Samedi 15 avril 2017. L`opposant Jean Ping, a tenu un premier rassemblement d`ampleur depuis décembre à Libreville, alors que le pouvoir organise un "dialogue politique" pour apaiser les tensions post-électorales.
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Le projet de réforme constitutionnelle actuellement sur la table des parlementaires a fait l’objet d’une virulente critique du président des Souverainistes, Francis Aubame qui n’a pas manqué d’aborder également les prochaines élections législatives, samedi dernier au QG de Jean Ping.

A la recherche d’une cohésion pour redynamiser la lutte pacifique jusqu’à son aboutissement qu’ils (Ndlr : Jean Ping et ses militants et sympathisans) espèrent pour janvier courant. C’est ce qu’il convient de retenir de la sortie du président des Souverainistes, Francis Aubame, samedi 6 janvier dernier au QG du candidat malheureux à la dernière présidentielle. Au sujet du débat en cours, la révision constitutionnelle, ce dernier n’a pas fait dans la dentelle. Pour lui, l’actuelle législature est tout sauf légitime. « L’Assemblée Nationale qui a été prorogée, dans les règles ordinaires de droit, devrait gérer les affaires courantes et essentiellement dotée le pays d’un budget pour éviter qu’il soit bloqué, mais nos frères n’ont pas le sens de la dignité, le sens du patriotisme », a déclaré Francis Aubame.

« Comment parler de réformes Constitutionnelle sans tenir compte de la charte africaine de la démocratie, des élections et de bonne gouvernance qui consacre, en son article 10 alinéa 2, le consensus et le référendum comme mécanisme essentiels au changement de la Constitution pour tous les Etats parties ? », s’est interrogé le président des Souverainistes. « Ils ont tous les moyens pour réformer la Constitution de la République sans respecter les règles de droit mais cela ne sert à rien… », a-t-il poursuivi. D’où son interrogation sur la participation des appareils politiques et citoyens aux prochaines législatives. « Est-ce que le pouvoir à nous indiqué quel est le combat que nous devons mener ? ».

Francis Obame est d’avis que le peuple s’est clairement prononcé de 1993 à 2016 contre le régime Bongo-PDG et que la participation de l’opposition aux différents scrutins n’a rien changé. « Le pouvoir agite les élections législatives pour diviser l’opposition, nous ne sommes pas là pour jouer les second rôles dans un régime vomis. Nous avons eu une très grande 8e législature ou nous étions 55 députés sur 120 mais qu’est ce que cela a changé ? Le peuple ne nous pardonnera pas d’aller vers une des voies qui finalement tourne le dos à notre victoire », a conclu Francis Aubame.

Tony Muru
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