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Art et Culture

Formation : Le gouvernement engage la réforme de l’ENAM
Publié le vendredi 5 janvier 2018  |  Gabon Nouvelle Vision
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© Autre presse par DR
Formation : Le gouvernement engage la réforme de l’ENAM
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La commission chargée de réfléchir sur cette réforme en vue de son adaptation aux nouveaux enjeux de développement du pays a rendu ses premières conclusions au ministre d'État en charge de la Culture, Alain Claude Bilie-By-Nze, le 3 janvier 2017.

Créer des filières nouvelles tout en renforçant celles déjà en place, adapter les formations à la nécessité de créer une véritable industrie culturelle, donner des outils indispensables à l'auto-emploi…Telles sont les différentes pistes proposées par le ministre d’Etat, Alain Claude Bilie-By-Nze pour la réforme de l'École nationale des arts et manufactures (ENAM). Un délai supplémentaire de 15 jours a été accordé à la commission pour la finalisation de son travail.

Au-delà de cet aspect lié à la pédagogie, la réforme de l’ENAM va nécessiter d’énormes moyens financiers indique-t-on. En effet, cette école construite sur les anciennes installations du Haut conseil pour les réfugiés (HCR) ayant servi de base d’accueil des réfugiés de la guerre du Biafra, peine à s’arrimer au système éducatif moderne, à l’exemple d’autres grandes écoles supérieures du pays.

Selon certaines sources, l’école a été créée en 1982 par le président Omar Bongo dans le but de mettre un accent particulier sur l’art et la culture. Mais la création de cet établissement remonte en fait à 1959, avant l’accession à la souveraineté du Gabon. Il fut, dans un premier temps, une section artisanale annexée au Lycée technique Omar Bongo Ondimba, puis est devenu le Centre national des arts et manufacture (CNAM) en 1975.

C’est seulement au début des années 80, que l’ENAM devient une école à multiples sections à savoir : arts plastiques, arts dramatiques, sculptures, poteries, arts graphiques, etc. Mais selon les commentateurs de la scène culturelle gabonaise, l’école n’a jamais pu mériter le qualificatif de « berceau de la formation en matière de l’esthétique nationale ».
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