Entouré de plusieurs leaders de partis politiques se réclamant de l'opposition radicale, Louis-Gaston Mayila a appelé à la réconciliation nationale. Car pour lui, depuis 2009, la haine et l'intolérance ont cristallisé les rapports dans la société gabonaise.
POUR clôturer l'année 2017, dans le cadre de ses activités politiques, le président de l'Union pour la nouvelle République (UPNR), Louis-Gaston Mayila, a animé une conférence de presse, le 30 décembre 2017, à la chambre de commerce de Libreville. Le leader de ce parti de l'opposition '' radicale'' a, pour l'occasion, invité une brochette d'autres leaders des partis de son bord, notamment le président de l'Union du peuple gabonais loyaliste (UPG-Loyaliste), David Mbadinga, avec qui il a lancé un appel à la réconciliation du peuple gabonais.
« Nous disons oui à la réconciliation nationale », a déclaré d'entrée le président de UPNR. Avant de voir en son initiative '' une obligation pour tous, d'appeler à la paix''. À côté de lui, le président de l'UPG-Loyaliste, David Mbadinga, a établi le constat selon lequel, depuis 2009, "la haine et l'intolérance ont cristallisé les rapports dans la société gabonaise". Cette situation, a-t-il soutenu, " s'est aggravée avec la publication des résultats issus de l'élection présidentielle d'août 2016 ayant entraîné des manifestations violentes".