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Révision constitutionnelle : La bataille est-elle perdue pour l’opposition
Publié le mardi 2 janvier 2018  |  Gaboneco
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Mobilisée contre le projet de réforme constitutionnelle adopté par le gouvernement en fin septembre dernier, l’opposition autour de Jean Ping, faute de moyens, assiste impuissamment au passage du texte devant le parlement.

Faute de mobilisation sur le terrain, minoritaire au parlement, l’opposition radicale soutenant Jean Ping ne sait plus où donner de la tête pour contrecarrer les plans du pouvoir, décidé coûte que coûte à faire adopter son projet de modification de la constitution. Et cela d’autant plus que le gouvernement a ordonné en début de weekend dernier, l’ouverture d’une session extraordinaire du parlement qui devra se réunir en congrès extraordinaire pour l’adoption dudit projet. L’Assemblée nationale ayant déjà adopté le texte, l’opposition au Sénat fait désormais feu de tout bois pour imposer au moins le principe de la limitation des mandats présidentiels. C’est du moins ce qu’espère le 6e vice-président du Sénat, l’opposant Jean Christophe Owono Nguema, dans une interview accordée à nos confrères de Gabonreview la semaine dernière.

Au nom du réalisme politique
Même si l’opposant félicite les députés de la majorité qui auraient sérieusement amendé le texte proposé par le gouvernement, notamment les articles contestés comme renforçant les pouvoirs absolus d’Ali Bongo, il sera difficile, voire impossible pour le Sénat d’imposer la limitation des mandats présidentiels à cette révision de la Constitution. On voit mal la chambre haute du Parlement, majoritairement acquise au Parti démocratique gabonais au pouvoir (PDG), introduire une disposition qui n’ait pas été retenue lors du dialogue politique d’Angondjé.

Même au cas où les sénateurs du PDG venaient à élaguer les articles polémiques du texte proposé par le gouvernement, il est illusoire pour l’opposition de penser que les sénateurs du pouvoir scieront la branche sur laquelle ils sont assis en imposant à Ali Bongo Ondimba, une disposition qui n’a pas été prise sur la table des négociations politiques. Ce qui serait alors contraire à l’esprit des accords politiques d’Angondjé dont le projet de réforme constitutionnelle actuel n’en est que l’émanation. Surtout qu’en face, il n’y a aucune mobilisation de grande envergure, malgré les appels à manifester de Jean Ping et ses alliés qui dénoncent tous, « une liquidation de la République ».

Tout le contraire de l’opposition togolaise qui reste depuis plusieurs mois, vent debout contre le président Faure Gnassingbé, exigeant de lui le retour à la Constitution de 1992. Laquelle prévoit une élection à un tour et une limitation des mandats du président de la république. Au regard du rapport de forces en présence, il n’est pas exagéré de penser et même de conclure que l’opposition gabonaise a déjà perdu la bataille de la révision constitutionnelle.

Leno koleba
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