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Utilisation des réseaux sociaux : Les contenus pointés du doigt
Publié le mardi 2 janvier 2018  |  Gabon Nouvelle Vision
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© Reuters par Dado Ruvic
Au Gabon, lors de la crise post-électorale, les réseaux sociaux ont été verrouillés
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L’utilisation des réseaux sociaux fait désormais partie intégrante de la vie des populations. Cependant, les contenus sur la toile ne sont pas toujours en phase avec le respect des autres. Au Gabon, les acteurs du secteur numérique cherchent à trouver une solution au problème.

Les réseaux sociaux deviennent de plus en plus des vecteurs de haine. S’il est vrai qu’ils permettent aux utilisateurs de manifester leur élan de solidarité face à certaines situations, ils sont de plus en plus accusés de créer de l’animosité, exciter la haine et jeter l’opprobre à quiconque. Au Gabon, le phénomène est tel que beaucoup s’en servent pour invectiver, diffamer ou promouvoir des messages à caractère haineux.

Le ministre d’Etat en charge de l’Economie numérique a réuni le 27 décembre 2017 tous les acteurs œuvrant dans le secteur. « Il y a des messages de haine qui sont diffusés sur les réseaux sociaux, notamment sur You Tube. C’est également le cas dans d’autres réseaux sociaux, Facebook. La grande question c’est comment réguler ces messages. Comment faire en sorte que ce principe général qui dit que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres soit également appliqué dans les médias sociaux », a déclaré le secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Serge Essongué.

Au Gabon, la liberté d’expression est garantie à tous sous réserve du respect des autres, mais ce n’est pas toujours le cas. Le cadre juridique et réglementaire existant ne permet pas de protéger le public face aux messages de violence et de haine distillés. Il était donc question, au cours de cette réunion, de réfléchir sur comment adapter la législation pour mieux accompagner les opérateurs.

« Aujourd’hui en l’état actuel de la réglementation, les différents organes qui existent n’ont pas compétence à intervenir dans le contenu. Notre Constitution garantit la confidentialité des contenus. Mais dans le même temps, on ne peut pas rester insensible aux attaques personnelles, à des personnes qui diffusent des messages qui touchent aux personnes ou qui insultent. Toute la difficulté c’est de respecter la liberté des individus dans la garantie que la loi leur donne sur le contenu qu’ils peuvent diffuser mais en même temps, respecter la liberté des autres », a indiqué Serge Essongué.

Pour sa part, le directeur général d’Ipi9 Raz Biramah, a dit avoir « insisté sur l’aspect de prévention et notamment dès le bas âge ». « Nous pensons que réguler pour réguler ne suffira pas si les populations, les clients, les utilisateurs de base ne sont pas formés, ne sont informés et ne sont pas responsabilisés » a-t-il exprimé. La sensibilisation sur l’utilisation de la Toile et la réorganisation de la législation s’imposent donc pour ces acteurs afin de mettre un terme à ces pratiques jugées dommageables.
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