Libreville – Le président Ali Bongo Ondimba a annoncé dimanche dans son adresse à la Nation à la télévision nationale, qu’il ne transigera pas avec la sécurité des gabonais en 2018.
« Je ne transigerai pas sur la sécurité des Gabonais, je ne transigerai pas sur la sécurité de celles et ceux que nous accueillons sur notre territoire », a déclaré le numéro un gabonais dans discours à la Nation marquant l’arrivée de la nouvelle année 2018.
Par cette annonce, le chef de l’Etat gabonais fait référence à l’attaque fanatique orchestrée par un ressortissant nigérien musulman 16 décembre courant au nom de l’Islam. Arouna Adamou avait agressé deux journalistes Danois (un homme et une femme) avec un couteau au village artisanal de Libreville en hurlant : « Allah Akbar ! ». Les professionnels des médias sont heureusement sortis indemnes malgré quelques graves blessures.
Pour Ali Bongo, « le Gabon a toujours été un havre de paix, un exemple de coexistence pacifique et heureuse entre les différentes religions. Tant que je serai Président, je vous prie de croire qu’il le restera. Je ne tolérerai ni violence ni intolérance. Sur ce sujet comme sur d’autres, je serai intraitable ».
Au lendemain de cette agression « sauvage », la communauté musulmane du Gabon par le biais du président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), Ismaël Océni Ossa, a condamné avec véhémence cet acte barbare qualifié de lâche. Il a avait appelé à la vigilance de plusieurs imams, qui prêcheraient avec beaucoup plus de violence pour éviter d’endoctriner certains fidèles.
C’est pour la première fois que ce supposé acte de terrorisme se produit au Gabon. Le présume agresseur a été incarcéré jeudi à la prison centrale de Libreville après longue près d’une semaine de garde à vue à Police judiciaire.