LIBREVILLE- Sur convocation du président de la République, Ali Bongo Ondimba, le parlement se réunira en session extraordinaire du 29 décembre 2017 au 12 janvier 2018, ont annoncé vendredi, le président du Sénat, Lucie Milébou Aubusson épouse Mboussou et le président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet, lors des différentes cérémonies de clôture de la deuxième session ordinaire des deux chambres du parlement.
Au cours de cette session, le parlement sera réuni en congrès avec pour ordre du jour : l’examen et l’adoption du projet de révision constitutionnelle.
A la cérémonie de clôture de la deuxième session ordinaire au sénat, la présidente de l’institution, , Lucie Milébou Aubusson épouse Mboussou a attiré l’attention du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet et l’ensemble du gouvernement sur la nécessité de venir à bout des phénomènes de la drogue, de la violence à l’image de celle relative à la récente attaque au couteau des deux journalistes danois à Libreville. Tout comme elle a instruit le gouvernement de trouver, une fois pour toutes, des solutions face aux mouvements de grève à répétition dans les régies financières.
En outre, le président du sénat a salué le travail abattu par ses collègues sénateurs dans l’examen et l’adoption des projets de texte soumis à la haute chambre du parlement en autres, le projet de loi de finances 2018, la loi de règlement de 2016 et la projet de texte relatif à la protection des énergies renouvelables.
Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet a appelé à la mise en œuvre du plan de relance économique avec une évaluation régulière.
Comme sa collègue du sénat, il est revenu sur les projets et propositions de textes examinés et adoptés au cours de la deuxième session ordinaire. Il s’agit notamment de 19 textes de lois sur les 24 arrivés sur la table des députés dont les projets de loi des finances 2018, et de révision constitutionnelle ainsi que d’autres nombreuses textes à vocation économique qui touchent la vie des gabonais.
Il faut rappeler que depuis son accession au pouvoir en 2009, c’est la deuxième fois que le président Ali Bongo Ondimba va convoquer le parlement en congrès. La première rencontre s’était tenue en 2012 à l’Assemblée nationale sur la présentation du plan stratégique gabonais émergent (PSGE) et le Schéma directeur national des infrastructures (SDNI).