Former des jeunes et accompagner la gestion des coopératives agricoles affiliées au programme Gabonaise de réalisation agricole des initiatives des nationaux engagés (Graine), au Gabon, la Banque africaine de développement (BAD) s’active à nouveau pour soutenir l’agriculture locale.
Après la décision prise ce début de mois, d’octroyer un financement d’un montant de 98,541 millions d’euros soit, 64, 6 milliards de francs CFA, la Banque africaine de développement (BAD) vient à nouveau de s’illustrer dans l’accompagnement du développement du secteur agricole local par un accord de don d’une valeur de 1,22 milliards de francs CFA au bénéfice du renforcement des capacités des producteurs et coopératives qui accompagnent le développement du programme Graine.
« Ce don permettra à la Sotrader de renforcer une base pilote de formation de plus de 100 jeunes formateurs pour accompagner la gestion des coopératives et 2 700 planteurs, dont 70% de femmes, aux principes de gestion de leurs ressources commerciales familiales. », explique le PDG de la Sotrader, Théophile Ogandaga. Il s’agit donc d’un appui destiné au renforcement des capacités des sociétés sociales affiliées et des planteurs alors que les activités du programme à l’intérieur du pays connaissent une baisse, et ce, en dépit du tapage médiatique et publicitaire autour de Graine.
Un don qui converge cependant avec les nouvelles orientations de la BAD en matière de financement de projets. Laquelle Bad a décidé de faire du financement de l’agriculture en Afrique, son cheval de bataille. Et le Gabon est d’autant plus concerné que depuis l’effondrement des cours de l’or noir en 2014, les autorités misent de plus en plus sur l’après-pétrole qui ne peut être amorcé que par ce secteur encore vierge. En effet, « la croissance et la diversification de l’économie gabonaise passeront également à travers le programme Graine qui participe fortement à la réduction de la pauvreté et à la promotion de la création d’emplois », ne cesse de le répéter le Ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi.