Libreville, Attestée comme l’une des plus modernes et mieux équipées d’Afrique centrale et de l’ouest, la nouvelle capitainerie de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG) au port d’Owendo, a été inaugurée le samedi 12 avril 2014 par le ministre de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, Brigitte Anguillet Mba, au nom du Président de la République Ali Bongo Ondimba.
Ce bâtiment ultramoderne est érigé en forme de dôme pour une valeur de 1,38 milliard de FCFA, d’une superficie de 684 m2 pour 30 mètres de haute. Il comprend 5 étages, 12 bureaux, une salle de conférences, un local technique, un balcon d’observation, une salle de repos d’officiers, une pièce affectée au musée, une section hygiène, une infirmerie, un carré des officiers du port et des vestiaires pour visiteurs.
Tout le dispositif technique de surveillance de la sécurité, de la sureté et de la navigation au plan d’eau est logé à la vigie située au 5e étage. Ladite vigie est composée des dernières versions d’équipements techniques tels AIS, le VTS, les cameras dont un infrarouge et le marégraphe.
La surveillance du trafic maritime, la gestion du trafic du port, la sécurisation du trafic de l’estuaire, la gestion et l’occupation des quais seront donc désormais effectués par ces équipements de haute technologie de la capitainerie d’Owendo.
La direction générale de l’Oprag compte même installer le même système VTS à Port-Gentil et ensuite interconnecter les deux VTS pour la surveillance de toute la côte gabonaise.
En outre, la capitainerie gabonaise est équipée d’un groupe électrogène de 250 KVA et d’un suppresseur pour une cuve de 2000 litres afin d’assurer l’alimentation continue en eau et électricité.
« Au-delà du devoir de mémoire, cet événement nous donne l’occasion de mettre en lumière notre politique de développement portuaire (…) l’Oprag est devenu un maillon important de la chaîne logistique nationale », a déclaré Brigitte Mba Anguillet en livrant le message du Chef de l’Etat devant plusieurs personnalités.
Et de poursuivre : « des enjeux fondamentaux dictent les politiques des pouvoirs publics dans ce domaine (…) Ils se situent à trois niveaux : international, africain et national. Ils concourent à chaque échelon à susciter les transformations et les diverses mutations du secteur maritime et portuaire. Les perspectives économiques du continent sont plus que prometteuses. En 2013, la croissance africaine s’est élevée à près de 5%. En 2014, elle pourrait se situer en moyenne autour de 5,5%. Elles confirment la résistance de l’Afrique aux chocs endogènes et exogènes qui peuvent affecter le commerce mondial et les économies des pays développées ».
« La problématique de l’acheminement des minerais, en provenance de l’intérieur du pays vers le littoral, nous donne des raisons de construire, selon une programmation rationnelle, les infrastructures intermédiaires de stockage et de transport », a-t-elle ajouté.
Selon Rigobert Ikambouayat Ndeka, le directeur général de l’OPRAG, l’adaptation du cadre juridique, le développement et la modernisation des infrastructures et équipements portuaires et la facilitation des procédures administratives, font partie des cinq axes sur lesquels l’OPRAG fonde son action.
Rappelons que cette cérémonie a eu lieu dans le cadre des manifestations commémorant les 4O ans d’existence de l’OPRAG débuté un jour avant par une conférence débat sur le thème : « Modernité portuaire et croissance africaine : quelles contributions pour lutter contre la pauvreté ? »
Etablissement public national à caractère industriel et commercial, l’OPRAG a été créé le 30 mars 1974 par le Président Omar Bongo Ondimba.
