À Kolo Ngoum, faubourg abandonné et crasseux de la périphérie de Libreville, les médecins sont très rares. Cinq mois après sa création, le Samu social gabonais trouve peu à peu sa place.
Alors quand les équipes du Samu social gabonais débarquent avec leur ambulance, les habitants se disent d’abord « un peu surpris ». Mais très vite, à la vue des stéthoscopes et tensiomètres, un sourire éclaircit les visages. « C’est une bonne initiative », s’étonne Natanaël, trentenaire aux dreadlocks en bataille. « On pensait que tout ça était réservé à d’autres… »
Cinq mois après sa création, le Samu social gabonais trouve peu à peu sa place. Il offre gratuitement soins, médicaments, hébergements et accompagnement psycho-social « aux plus pauvres des plus pauvres », selon son fondateur et coordonnateur général, le très dynamique Dr Wenceslas Yaba.