Sénateurs et députés devraient retrouver, de manière exceptionnelle, le chemin de leurs hémicycles respectifs au terme de cette session parlementaire qui s’achève demain.
S’ACHEMINE-T-ON vers la convocation d’une session extraordinaire du Parlement ? Sur les bancs du palais Omar-Bongo-Ondimba, cette éventualité est de plus en plus évoquée. D’autant que, à la différence des députés, il y a quelques semaines, les sénateurs ne devraient probablement pas se pencher sur le projet de révision de la Constitution, au cours de cette session parlementaire qui s’achève demain.
Selon certaines indiscrétions, ils auraient dû le faire au cours des soixante-douze dernières heures. Mais les sénateurs ont estimé qu’ils ne pouvaient examiner le texte en trois jours. Ce qui aurait correspondu, selon eux, à agir sous pression et dans la précipitation. Et à assimiler leur Chambre à " une caisse d’enregistrement, une boîte aux lettres du gouvernement’’. Ce, d’autant plus que, à les entendre, les députés auraient eu suffisamment de temps pour examiner le projet de révision constitutionnelle.
C’est dire que les sénateurs souhaiteraient également bénéficier du même intervalle de temps pour plancher sur ce texte. De préférence, au cours d’une session extraordinaire. A défaut, lors de la première session ordinaire en mars prochain. Étant entendu que cette dernière éventualité aurait nécessairement des incidences sur le calendrier électoral.