En vingt ans d’existence, la ville d’Owendo a connu une explosion démographique sans précédent. Le carrefour Sni qui tient son nom de la cité construite par la Société nationale immobilière (Sni), sur le domaine de la Nomba est vivement fréquenté. La croissance du nombre d’accidents de circulation à cet endroit et la violence de celui de ce jour de noël interpelle les autorités et exige la construction d’une passerelle piétonne.
Ce lundi 25 décembre 2017, la commune d’Owendo a encore enregistré un accident d’une rare violence. Un véhicule de marque Toyota Rav4 a ramassé trois personnes aux environs de 15 heures. Soit une femme et deux enfants. Si aucune communication officielle ne révèle leurs identités, les images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent un jeune homme, à première vue âgé de moins de 10 ans, le crane totalement écrasé devant le véhicule accidentée.
Une autre photo présente un agent de police qui tente de redresser une autre victime. Un jeune homme visiblement âgé d’environ 14 ans. Autour des lieux, des riverains en train de prendre des photos. Une dame sanguinolente est allongée à même le sol sans secours.
Ces images troublantes auront fait le tour de la toile en ce jour de la nativité. Plus choquante, l’absence de sapeurs pompiers qui pourtant disposent d’une base non loin du Pont-Nomba à quelques 5 minutes du lieu de l’accident.
La circulation qui a été perturbée pendant plusieurs heures n’a pu revenir à la normale que grâce à la présence des agents des forces de police du commissariat d’Owendo.
Il est à rappeler que le carrefour Sni Owendo est traversé par la voie expresse qui coupe la commune en deux. De la Nomba au Port Gsez d’Owendo, la circulation y est intense. Les magasins Super CKDO et Prix’Import, ainsi que Centr’Afraire qui s’y sont installés ont augmenté l’affluence. Cependant, les agents de police affectés dans cette zone pour réguler la circulation ont une fois de plus montré leurs limites.
Au regard de la fréquentation que connaît ce carrefour, la construction d’une passerelle piétonne devient une nécessité. A moins que les autorités s’attendent à ce que les populations posent des barricades pour s’y atteler comme ce fut le cas au niveau de Plein-Ciel.