Alors que les élections législatives prévues pour avril 2018 s’annoncent encore dans l’imbroglio, Fabrice Makouaza, a voulu gagner du temps et du terrain, en annonçant ce 22 décembre 2017, au premier Campement de la commune d’Akanda, sa candidature à ce scrutin.
Conseiller municipal indépendant de la commune d’Akanda, au nord de Libreville, Fabrice Makouaza, âgé de 41 ans, dont la famille est installée dans cette localité depuis près de 50 ans, est certainement le premier candidat déclaré pour les prochaines élections législatives.
Parti de rien, Fabrice Makouaza qui veut désormais briguer un fauteuil à la représentation nationale n’a pas un CV épais. Mais c’est fort de ses combats aux côtés de ses concitoyens dans les difficultés communes, notamment dans la défense des terrains des populations d’Akanda, qu’il s’est vu porté par ses pairs à la municipalité.
Désormais, il envisage de briguer un siège à l’Assemblée nationale. «Passer maintenant d’une action au plan local, à une action au plan national, me paraît logique dans ma carrière politique pour continuer, de mieux en mieux, à défendre les intérêts des populations d’Akanda, qui se décident surtout dans les grandes instances nationales», a-t-il déclaré.
Comme dit l’adage, qui veut aller loin ménage sa monture, Fabrice Makouaza prépare déjà le terrain. C’est dans cette logique qu’en tant que «vrai enfant d’Akanda», il se veut soucieux «des préoccupations légitimes des populations d’Akanda, mais aussi du peuple gabonais, qui désirent voir s’améliorer véritablement leurs conditions de vie».
Il souhaite aller à l’Assemblée nationale, dit-il, pour participer à l’instauration de la bonne gouvernance, au renforcement de la démocratie et au respect des droits de l’Homme, et surtout pour lutter contre les expropriations foncières arbitraires et injustes des populations dans les zones rurales. Fabrice Makouaza souhaite également se battre pour l’accès à l’eau potable et à l’électricité, l’ouverture des routes secondaires et un aménagement raisonné du territoire.
Il annonce sa présence dans les prochains jours sur le terrain afin d’échanger avec les populations, recueillir leurs préoccupations ainsi que les projets qu’ils aimeraient développer.