Après deux années de travail, le Gabon vient d’obtenir son adhésion au Processus de kimberley (PK), à Brisbane en Australie, en qualité de membre participant.
Rappelons que l’origine du processus de Kimberley remonte à mai 2000, date à laquelle les pays producteurs de diamants d’Afrique Australe se sont réunis à Kimberley, en Afrique du Sud, pour débattre des moyens à déployer pour mettre un terme au commerce des « diamants de la guerre » et pour veiller à ce que le commerce des diamants ne finance pas les activités de mouvements rebelles violents et de leurs alliés visant à déstabiliser des gouvernements légitimes.
Ce dernier étant ouvert à tous les pays qui acceptent d’appliquer et de respecter ses procédures, compte depuis novembre 2012 cinquante-quatre participants, soit 81 pays, l’Union européenne et ses États membres comptant comme un seul participant (environ 99,8 % de la production mondiale de diamants bruts).
Cette avancée remarquable du secteur minier gabonais doit sa matérialisation à la volonté bien affirmée du gouvernement de faire du secteur des mines un vecteur important de la relance économique gabonaise.
Car, à travers la promotion et l’amélioration de la gouvernance de la filière du diamant, grâce aux normes de Certification internationale du Processus de Kimberley, c’est un pan complémentaire de la relance de l’ économie qui vient d’être franchi par le Gouvernement, dont la démarche avait reçu l’appui des bailleurs de fonds multilatéraux, à savoir le 10ème Fonds de Développement Européen (FED) et la Banque Mondiale.
Cette adhésion, malgré son importance, n’étant qu’une nouvelle phase de la nouvelle histoire de l’exploitation du diamant gabonais, le Ministre gabonais des Mines, exhorte d’une part, son administration à respecter scrupuleusement la feuille de route de douze mois qui lui a été prescrite par le Secrétariat Permanent du Processus de Kimberley et, lance un appel d’autre part, aux opérateurs diamantifères pour prendre dorénavant conscience de l’obligation du respect des lois et dispositions en vigueur afin que l’exploitation de nos ressources minérales demeure une activité économique qui profite à tous, en toute légalité.... suite de l'article sur Autre presse