Plutôt que prévu, les travaux se sont achevés, hier, avec en toile de fond les nouvelles missions qui devraient échoir, à terme, à cet organisme consultatif et permanent.
PLUTOT que le 22 décembre, c'est finalement, hier, que se sont achevés les travaux de la 4e session ordinaire du Conseil national de la Démocratie (CND) au siège de cette institution, sis au Boulevard Triomphal, dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville.
Si aucune raison officielle n'a été avancée pour justifier le raccourcissement de ces assisses, de l'avis de nombreux participants celui-ci serait dû aux difficultés budgétaires auxquelles fait face actuellement le CND. Celles-ci, on se rappelle, avaient été largement évoquées par le président du CND, Séraphin Ndaot Rembogo, mardi dernier, à l'hôtel Radisson Blu, à l'ouverture des travaux. Il avait, en effet, laissé entendre qu'au cours de cette année, le budget de fonctionnement du CND avait connu une baisse de plus de 75%. D'un peu plus de 914 millions de nos francs en 2016, celui-ci s'élève, au cours de cet exercice budgétaire, à la somme de 237,5 millions de francs.
Qu'à cela ne tienne, dans son allocution de clôture, Séraphin Ndaot Rembogo a salué le travail abattu par l'ensemble des participants, en moins vingt-quatre heures, à l'ombre de "la réorganisation" que devrait connaître le CND à l'aune des conclusions du Dialogue politique tenu, à Angondjé, dans la banlieue nord de Libreville, du 12 avril au 26 mai 2017.