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Formation : Le référentiel d’alphabétisation en débat
Publié le jeudi 21 decembre 2017  |  Gabon Review
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L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a démarré le 20 décembre à Libreville, en collaboration avec le ministère en charge de l’Education civique, un atelier de validation du référentiel d’alphabétisation traditionnelle.

Les responsables de cinq centres d’alphabétisation de Libreville ont pris part à un atelier de validation institutionnelle du référentiel d’alphabétisation traditionnelle.

Destiné aux formateurs, encadreurs et au personnel du ministère en charge de l’Education civique, cet atelier a pour objectif de faire l’évaluation du référentiel d’alphabétisation traditionnelle élaboré en novembre 2016, par l’Unesco et le ministère en charge de l’Education civique.

Le principe de base de ce référentiel est de donner, à travers une formation accélérée, la possibilité au jeune de 14 à 17 ans ayant abandonné l’école depuis le primaire, à apprendre à écrire et lire, tout en apprenant un métier.

Présentés par la directrice de l’alphabétisation, Hortense Akoue, les travaux de cet atelier sont destinés aux alphabétiseurs et aux apprenants. Ils visent à la consolidation du référentiel de l’alphabétisation traditionnelle. Il s’agit surtout de procéder à la validation des acquis, au regard des enseignements tirés de la phase d’expérimentation.

Selon l’inspecteur Jeanne Marie Minko, le processus d’élaboration du référentiel traditionnel a permis de définir les principales étapes de la mise en œuvre des référentiels des compétences dans les centres d’alphabétisation. Celui-ci passe par la constitution d’un fond documentaire, l’élaboration des référentiels, la formation des formateurs, l’expérimentation des référentiels pour aboutir aux recommandations.

Pour le représentant du chef de bureau de l’Unesco au Gabon, l’organisation de cet atelier est motivée par les résultats du recensement général de la population et de logement organisé au Gabon en 2013. Selon ce recensement «13% de la population résidente se réclame être sans instruction parmi lesquels 15,2% pour les femmes et 11,9% pour les hommes. Ce taux est de 30,2% dans les zones rurales et 11,1% dans les zones urbaines avec dans les deux cas une majorité de femmes», a déclaré Séraphine Memine Me Zue.

Jean-Thimothé Kanganga
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