Selon le parquet de Libreville, l’acte perpétré samedi dernier à l’arme blanche par un ressortissant nigérien sur deux journalistes danois en criant « Allah Akbar » est un « acte prémédité ».
Les premiers éléments de l’enquête suite à l’agression perpétrée samedi dernier à l’arme blanche par un ressortissant nigérien, âgé de 53 ans et vivant au Gabon depuis 19 ans sur deux journalistes danois est un acte prémédité si l’on en croit le communiqué du Procureur de la République. « L’enquête a révélé que l’agresseur, un nigérien de 53 ans vivant régulièrement au Gabon depuis 19 ans (…), où il exerce une petite activité d’épicier, séjournait à Libreville depuis le 14 décembre dans le but de commettre cet acte lâche contre des blancs selon ses propres termes », soutient le Procureur de la République.
Le même communiqué indique que « des indices concordantes laisseraient penser que l’assaillant avait filé le couple danois et prémédité son agression ». Malheureusement, les éléments détenus par le parquet de Libreville ne permettent pas de déterminer si cette agression est reliée à un quelconque réseau. Malgré cette incertitude, 38 personnes pour la plupart originaires d’Afrique de l’Ouest ont été interpellées le lendemain même de l’agression et sont depuis gardées à vue pour des besoins d’enquête. Si les investigations se poursuivent, une frayeur a depuis le week-end écoulé, envahi la population médusée par le caractère de cette agression aux allures terroristes. Depuis, Libreville est désormais sur ses gardes.