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Le conseil national de la démocratie en session ordinaire pour l’année 2017
Publié le mercredi 20 decembre 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
Séraphin
© Autre presse par DR
Séraphin Ndaot Rembogo, président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS)
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LIBREVILLE - Le président du Conseil national de la démocratie (CND), Maître Séraphin Ndaot Rembogo a ouvert mardi à Libreville, les travaux de la 4ème session ordinaire de ladite institution, a-t-on constaté.

Au cours de cette session qui durera deux jours, il sera question de la lecture et adoption du rapport général de la 3ème session plénière ordinaire, des informations sur les actes du dialogue portant sur le CND, les perspectives du CND au regard de ses nouvelles missions et la situation de trois formations politiques : RDR, FUNDU et ADERE.

Dans son allocution d’ouverture des travaux, le président du CND est revenu sur les propositions faites par l’institution et prises en compte au dialogue politique d’Angondjé.

Il s’agit notamment de la tenue dudit dialogue, une des propositions du CND ; l’élargissement du champ d’action du CND devenu désormais cadre permanent du dialogue et de la concertation politique doté de nouvelles compétences avec une durée de mandat de 4 ans au lieu de deux ; du caractère obligatoire des avis du CND ; de l’obligation faite désormais à tous les partis politiques de soumettre préalablement leur conflit au CND, avant toute saisine d’une juridiction de droit commun. A cela s’ajoutent ; la durée du mandat présidentiel à 7 ans ; l’allocation des subventions annuelles variables et des subventions de campagnes électorales et référendaires, s’agissant du financement des partis politiques ; ainsi que la révision constitutionnelle de manière partielle.

Insistant sur la révision constitutionnelle, le président du CND a dit qu’il n’est pas question d’instaurer une monarchie au Gabon.

"A propos de cette modification, des voix se sont élevées ici et là, pour pourfender ce projet que cette révision instituerait une monarchie, et que des dispositions intangibles de la constitution auraient été visées par le projet. Ayant participé avec d’autres aux travaux de la commission qui était en charge des réformes institutionnelles, je ne peux m’empêcher de m’étonner de ces allégations. Et je ne peux non plus m’interdire de rassurer les uns et les autres sur le fait qu’aucune disposition du projet de révision n’est de nature à induire ni une monarchie absolue, ni une monarchie constitutionnelle, ni même une monarchie parlementaire, moins encore une monarchie héréditaire », a-t-il rassuré.

Outre les représentants des 52 partis politiques membres, la cérémonie d’ouverture a vu la présence du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et du ministre en charge des Relations avec les institutions constitutionnelles, Blaise Louembé ainsi que le représentant de l’Union européenne (UE) au Gabon.

Parmi les anciens présidents de l’Assemblée nationale membres, figurait l’ancien baron du parti au pouvoir devenu leader du parti d’Opposition "les Démocrates », Guy Nzouba Ndama.

Créé à l’issue des "Accords de Paris" de 1994, pour remédier à la grande crise politique née de la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 05 décembre 1993 qui a vu la réélection d’Omar Bongo, le CND a été reconfiguré dans sa composition et ses missions par l’ordonnance prise par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.

SN/FSS
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