Libreville (Gabonactu.com) – Le conseiller spécial du Raïs de la communauté musulmane au Gabon, Ali Akbar Onanga y’Obegué a prévenu lundi lors d’une rencontre avec les imams que le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) ne sera pas tendre avec certains imams soupçonnés de prêcher un discours aux relents intégristes.
« Tous ceux qui tiennent des tels propos dans leurs mosquées, devant leurs fidèles eux également auront à répondre (…) il n’y aura aucune faiblesse, je vous le rappelle», a prévenu M. Onanga y’Obegué, appelant les imams à la retenu et à adapter leurs discours à la réalité du pays.
Ali Akbar Onanga y’Obegué a tenu ces propos suivant une réunion de crise découlant de l’attaque à l’arme blanche perpétrée samedi dernier dans un marché artisanal de Libreville contre deux journalistes danois par un musulman. En exécutant son acte ignoble, le musulman de 53 ans d’origine nigérienne nommé : « Harouna Agamo », considéré comme terroriste solitaire en attendant les conclusions de l’enquête, avait hurlé : « Allah Akbar ! ».
Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon a par la suite appelé à la démission de certains imams ne voulant pas s’adapter au contexte local. « Certains font de l’islam la religion de l’interdit, alors qu’il y a tellement des valeurs positives, tellement de bonnes choses à mettre en valeur dans l’islam », a-t-il indiqué.