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Le journaliste danois grièvement blessé au couteau est hors de danger (synthèse)
Publié le lundi 18 decembre 2017  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Etienne MASSARD KABINDA MAKAGA, ministre des affaires présidentielles et de la défense nationale.
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Libreville – Le journaliste danois grièvement blessé samedi à Libreville dans une attaque au couteau samedi en milieu de matinée à Libreville est hors de danger, a affirmé dimanche le Préfet de police de Libreville, le colonel Serge Hervé Ngoma.

« Son pronostic vital n’est plus engagé », a déclaré le préfet de police précisant que la victime a été très rapidement pris en charge au Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL) avant d’être transféré vers un centre plus approprié.

« Je loue le travail de nos chirurgiens », a avoué le colonel Ngoma qui supervise le PC (poste de crise) mis en place par le gouvernement pour gérer cette situation.

Samedi à 10 heures, deux journalistes danois en reportage au Gabon pour le compte de la chaîne de télévision National Geographic ont « été violemment attaqués à l’arme blanche » alors qu’ils effectuaient des achats dans le village artisanal, très fréquenté par les touristes pour les souvenirs.

L’agresseur a été immédiatement arrêté. Il a été identifié comme un ressortissant du Niger âgé de 53 ans qui réside au Gabon depuis 19 ans. Interrogé par la police, il a affirmé avoir agi « en représailles aux attaques des Etats-Unis contre les musulmans et à la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël ».

Selon les premiers éléments de l’enquête ouverte à cet effet, l’agresseur résidait dans la petite ville de Boué à environ 350 km à l’est de Libreville. Il pratiquait le petit commerce et est arrivé à Libreville il y a 3 jours seulement. Son ambition était de commettre ce crime au nom de Allah, c’est-à-dire Dieu.

L’Iman de la mosquée centrale de Libreville, Ismaël Oceny a dénoncé un « acte inouï » et « inadmissible dans un Etat de droit ».

« Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, unique institution de régulation de l’islam au Gabon, rejette et condamne fermement des tels faits », a martelé l’imam dans une déclaration lue devant la presse dans la mosquée Hassan II, la plus grande du Gabon.

« Cet acte horrible et injustifiable ne sert ni l’islam, ni son auteur », soutient la déclaration de l’imam.

Le gouvernement gabonais a son côté condamné « un acte abominable, lâche et ignoble » et promis tout mettre « en œuvre pour que l’auteur et ses éventuels complices soient sanctionnés avec la dernière rigueur qu’autorise la loi ».

Dimanche en milieu de matinée, le ministre de la Défense, Etienne Massard Makaga a personnellement supervisé une descente musclée de la police dans le village artisanal où a eu lieu l’agression. Le site a été entièrement bouclé et surveillé par des policiers en arme.

Tous les commerçants présents, près d’une trentaine, ont été interpelés puis conduit dans un camp de police.

« Ils doivent être entendus pour non assistance à personne en danger », a affirmé le préfet de Police de Libreville qui a indiqué que selon le témoignage d’une des victimes, les personnes présentes pendant l’agression ne leur ont apporté aucune assistance et certaines se seraient opposées à ceux qui voulaient appeler la police.

« S’ils ne sont pas inculpés pour association de malfaiteurs ou pour complicité, ils pourront être poursuivis pour les faits de non assistance à personne en danger », a insisté le préfet de police.

Camille Boussougou & Xinhua
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