Interdiction de commercialiser les produits de nutrition infantile de marque PICOT au Gabon pour risque de contamination

Article

Économie

Publié le vendredi 15 decembre 2017 | Gabon Actu

© Autre presse par DR
Lait Picot

Libreville – Le Ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du Développement Durable, Régis Immongault a par mesure préventive de protection, décidé d’interdire la commercialisation des produits de nutrition infantile de marque PICOT au Gabon, pour risque de contamination.

« En conséquence de cette situation, le Ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement Durable, conformément à sa mission de protection du consommateur, décide de : Premièrement : l’interdiction à la vente et à l’importation de tous les produits de nutrition infantile de marque PICOT à compter de ce jour ; Deuxièmement : l’évaluation des quantités présentes sur le territoire national par la DGCC, les importateurs – distributeurs et les pharmacies, dans les meilleurs délais et Troisièmement : la mise en place d’un numéro vert 8085 ouvert aux usagers, de 7 h 30 à 16 h 30, afin de signaler toute présence des produits de nutrition infantile de marque PICOT sur le territoire national », a mentionné le communiqué du ministère de l’économie.

La mesure fait suite à une alerte donnée par le gouvernement français le 10 décembre courant. Dans cette alerte, le ministère français de l’Economie et des Finances, par souci de sécurité sanitaire, a décidé de « suspendre la commercialisation et les exportations de plusieurs références de produits de nutrition infantile, fabriqués en 2017 sur le site de CRAON (France) par le groupe LNS (Lactis) et a ordonné leur rappel, en raison d’un risque de contamination par des salmonelles ».

Dans son communiqué, le Ministère gabonais de l’Economie, a demandé aux parents détenant encore les produits de nutrition infantile de marque PICOT de ne plus les utiliser. La Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) est à pied d’œuvre pour faire respecter la mesure.

Sydney IVEMBI

Commentaires

Dans le dossier

Activités économiques

Sondage

Nous suivre

Nos réseaux sociaux