L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a récemment sommé Usan Gabon (Azur Gabon), de payer la somme de 1 milliard de francs CFA. L’opérateur de téléphonie mobile avait jusqu’à ce mardi 12 décembre pour payer sa dette.
En situation de crise financière depuis plusieurs mois, Usan Gabon, connu sous sa marque Azur Gabon, n’a pas fini de puiser dans ses réserves. L’opérateur de téléphonie mobile a récemment été mis en demeure de payer la somme de 1 040 709 809 francs CFA. Dans une correspondance adressée récemment à son directeur général Jean Bruno Obambi, Lin Mbombo, le président de l’Arcep intimait à l’entreprise de régler sa dette «avant mardi 12 décembre 2017». Des sources rapportent que le patron d’Azur Gabon ne s’est pas encore exécuté. Il aurait eu des raisons à faire valoir auprès du président de l’Arcep, dont il n’apprécierait pas beaucoup les pénalités infligées à sa boîte depuis quelques temps. L’une d’elles avait d’ailleurs atteint le record de 17 milliards de francs.
A la direction générale d’Azur Gabon, on trouve Lin Mombo «trop gourmand». Ses pénalités à l’encontre de l’entreprise ont toutes été rejetées. Certains ont même pensé que les pénalités infligées par l’Arcep visent un but : «surendetter la société pour justifier au finish sa liquidation». Jean Bruno Obambi, dit-on, l’aurait signifié dans un récent courrier adressé à Lin Mombo, dont la présidence de la République aurait reçu copie. C’est dire la colère des responsables d’Usan Gabon, déjà asphyxiés par leurs employés qui leur réclament des mois de salaires impayés.
Il y a quelques temps, l’Arcep a prélevé un peu plus d’un milliard de francs dans les comptes d’Azur Gabon. L’entreprise de téléphonie mobile considèrerait cette somme comme le règlement de sa dette vis-à-vis de l’autorité de régulation.