L’embellissement de la commune de Port-Gentil doit aussi tenir compte de la présence des garages à ciel ouvert qui ternissent l’image de la 2ème ville du Gabon.
En faisant un tour de ville, le portgentillais déplore l’occupation anarchique des abords de routes relevant du domaine public ou municipal par des garagistes peu soucieux de donner à leur commune un visage enviable. Il est vrai qu’ils payent la taxe annuelle à la mairie, mais les campagnes d’information auprès de ces opérateurs économiques devraient s’intensifier pour une meilleure action.
« Nous nous acquittons de nos taxes bien sûr et, cela ne donne pas le droit de fouler les règles de propriété », reconnaît Dieudonné Nwachoukwu au quartier 3 filaos.
Certains propriétaires de garages sont incapables d’assumer leur responsabilité jusqu’au bout. Evidemment, quelques garagistes déposant leurs déchets solides sur les trottoirs estiment que la mairie a des engins pour débarrasser les épaves de voitures encombrant le passage.
Cependant, d’autres souhaiteraient que l’administration communale passe à la vitesse supérieure : la répression des indélicats.
« Celui qui ne se conforme pas aux indications de la mairie doit payer des amandes », suggère Ali vers Banco.
Ces garages implantés aux abords des routes sont en certains endroits à forte circulation à l’origine des embouteillages ; « Ils freinent les mouvements des véhicules sous le regard des forces de police » dénonce Magloire, un automobiliste.
« Nous mettons depuis un moment des traques contre l’occupation anarchique des voies de circulation », explique le 3ème maire adjoint de Port-Gentil, Guy-Roger Reteno Ndiaye.
Le processus de propriété entamé par les autorités municipales intègre plus que jamais tous les citoyens. Mais, l’anarchie qui règne chez les garagistes notamment, frise à de l’inconscience.
Cette attitude expose également les riverains à des risques de pollution à petit feu et d’autres dangers vis à vis des usagers de la route : les accidents.
Des comportements au rebut des ambitions de l’hôtel de ville, qui œuvre pour une ville propre où il ferait bon vivre.
Un grand travail de pédagogie doit être mené afin d’éviter l’esprit de la négligence collective observée sur le cas des ordures ménagères.