C’est en qualité de président du Comité des chefs d'Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSC), qu’Ali Bongo Ondimba (photo), prend la parole ce jour à Paris à l’occasion du « One Planet Summit », organisé pour célébrer les deux ans d’adoption de l’Accord de Paris sur le climat.
Le président en exercice de la CEEAC va également intervenir au panel afin de mettre les pays pollueurs face à leurs responsabilités et engagements sur le financement du fonds vert.
La question de la finance sera au cœur des travaux de ce sommet avec une thématique qui porte, selon les organisateurs, sur le changement de l’échelle de la finance pour l’action climat. Les engagements des Etats pollueurs se chiffrent en milliards de dollars et peinent à être mobilisés pour compenser les efforts des pays en voie de développement quant à la réduction des gaz à effet de serre.
Pour Ali Bongo Ondimba, il est question de rendre effectif le fonctionnement du fonds vert afin que les mécanismes d’adaptation proposés aux pays en développement pour lutter contre les changements climatiques, soient efficaces.