Au Gabon, les journalistes l’Agence gabonaise de presse, qui dépend du service public, sont dans la détresse. Ils cumulent 10 mois d’arriérés de salaires. Désespérés, près d’une dizaine d'entre eux ont décidé, dans la nuit de dimanche 10 décembre, d’observer une grève de la faim devant le siège de leur entreprise.
Roland Mba est l’un des 50 journalistes contractuels de l’Agence gabonaise de presse (AGP). Il affirme avoir pris sa moustiquaire et des morceaux de carton pour venir camper devant le siège de l’Agence parce qu’il se sent « désespéré, découragé, essoufflé ». Il dénonce pour ses collègues et lui une « humiliation qui n’a plus de nom » et affirme avoir « perdu toute dignité ».
Même son de cloche du côté de cette secrétaire, mère de famille, très énervée, qui se demande comment elle est censée vivre après 10 mois sans salaire. Alors, faute d’autre solution, elle fait « la grève de la faim ».... suite de l'article sur RFI