Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Ali Bongo Ondimba au « One Planet Summit » pour donner la position de l’Afrique
Publié le mardi 12 decembre 2017  |  Agence Gabonaise de Presse
23ème
© Présidence par DR
23ème Conférence des parties (COP 23)
Mercredi 15 novembre 2017. Bonn. Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a invité ses pairs à accélérer la mise en œuvre de l’accord de Paris à l’occasion de l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture du segment de haut niveau de la 23ème Conférence des parties (COP) à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC).
Comment


LIBREVILLE - A l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, le président de la République Ali Bongo Ondimba est arrivé lundi à Paris en France, pour prendre part au « One planet summit » sur la lutte contre les changements climatiques où il prendra la parole pour donner la position de l’Afrique.

Dans son intervention au nom des pays africains, le président gabonais donnera la position sans ambiguïté de l’Afrique, en tant que président du CAHOSCC : rendre absolument le fonds vert effectif pour permettre aux pays en voie de développement de mettre en place des mécanismes d’adaptation efficaces pour lutter efficacement contre les effets du réchauffement climatiques dont ils sont les premières victimes.

Le principal message du porte voix de l’Afrique, Ali Bongo Ondimba, est de rappeler aux parties de respecter leurs engagements en ce qui concerne notamment le financement du Fonds Vert.

De même, le président de la République, porte-voix de l’Afrique, et le Gabon veulent explorer d’autres voies de financement du développement de mécanismes d’adaptation à défaut du Fonds Vert, au vu des lenteurs observées dans l’approvisionnement de ce celui-ci. Cette position illustre l’urgence de la mise en œuvre de ces mécanismes pour limiter l’impact du réchauffement climatique dans les pays du sud.

Cette question sera abordée dans le premier panel du « One Planet Summit » ce Mardi 12 décembre2017 sur la thématique « Changer l’échelle de la finance pour l’action climat ». Il sera question de voir les instruments pour mobiliser les financements vers les projets de développement bas-carbone et d’adaptation au dérèglement climatique. En d’autres termes, les investissements nécessaires sont de l’ordre de milliards de milliards de dollars, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux effets des changements climatiques, vu que ce sont les investissements d’aujourd’hui qui dessinent le monde de demain.

Dans ce cadre, la finance publique a un rôle central à jouer mais ne pourra pas promouvoir à elle seule un développement durable et résiliant pour tous. Il lui revient une responsabilité toute particulière pour préparer les politiques climats sur le long terme et produire un effet de levier sur la finance privée. Les banques et agences de développement, qu’elles soient nationales, régionales ou multilatérales sont au coeur de ce processus. Elles ont la capacité de réorienter les flux financiers vers une économie bas-carbone, compatible avec les ambitions de l’Accord de Paris.

Le panel démontrera en quoi l’Accord de Paris pose un nouveau mandat pour la finance publique et privée et pourquoi il est nécessaire de changer l’échelle de la finance pour l’action climat par l’engagement public et son effet de levier sur les investissements privés.

Le « One Planet Summit » réunira, autour de la France et la Banque Mondiale, environ 2000 participants dont une centaine de pays invités, et 800 acteurs non-étatiques (institutions publiques, acteurs privés,société civile et gouvernements locaux) engagés sur la question climatique.

La rencontre vise notamment à, accélérer l’écologisation des finances publiques et privées ;fournir une réponse claire et opérationnelle pour réorienter les financements vers le climat ;et encourager le dialogue, les approches participatives et inclusives.

Le Gabon, par la voix du chef de l’Etat, a été constant sur ses positions depuis les négociations de la COP 21 à Paris (2015). Son appel à matérialiser les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris a été répété lors de la COP22 (Marrakech), de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier, du Pacte mondial pour l’Environnement à New York et de la COP23 récemment à Bonn.

Les actions du Gabon dans lutte contre les changements climatiques lui ont valu la présidence du CAHOSCC, instance la plus importante de l’UA sur les questions environnementales. Le leadership assumé du chef de l’Etat, qui parle au nom de l’Afrique, se matérialise par ses interventions dans différents cadres de négociations multilatéraux comme la COP23.

SN/FSS
Commentaires


Comment