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Clôture du 11e Congrès ordinaire: allocution du Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba
Publié le lundi 11 decembre 2017  |  Présidence
Clôture
© Présidence par DR
Clôture du 11e Congrès ordinaire
Dimanche 10 décembre 2017. Angondjé. Trois temps forts ont marqué la cérémonie de clôture du 11e Congrès ordinaire avancé du Parti démocratique gabonais : la plénière, la lecture du rapport général du congrès et la présentation du nouveau Secrétariat exécutif.
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Monsieur le Secrétaire général du parti,

Chers Camarades,

Chers Congressistes,



Je suis heureux de prendre à nouveau la parole devant vous et de pouvoir tracer de nouvelles perspectives pour notre beau et grand parti, notre cher Parti Démocratique Gabonais.

Je m’exprime au terme de trois jours d’échange et de débat que je sais très directs, parfois vifs, toujours sincères. Et c’est là, tout l’enjeu de ce Congrès.

En tant que Pédégistes, nous n’avons pas peur de la contradiction. Nous devons embrasser la compétition des idées. Et surtout faire en sorte que cette confrontation de projets et de perspectives soient fécondes, portent ses fruits.

Ce 11ème Congrès, comme je vous l’avais annoncé dans mon mot d’ouverture, intervient à la veille du 50ème anniversaire de notre parti. Mais il se déroule surtout après une séquence électorale présidentielle qui aura montré la résilience de notre parti et surtout la robustesse de nos convictions.

N’en déplaise aux déserteurs, aux traîtres et aux faux-amis, le Parti Démocratique Gabonais est toujours debout au service des Gabonaises et des Gabonais. Je le redis : notre vocation, c’est l’action. Notre ambition, c’est de trouver des solutions. Pour les plus fragiles, pour ceux qui sont touchés, et ils sont nombreux, par les difficultés de la vie.



Chers Congressistes,

Le thème de ce 11ème Congrès était, je vous le rappelle, « la régénération et la revitalisation ». Ce qui signifie que notre parti a besoin de sang neuf et d’idées neuves. Il a surtout besoin de renforcer ses fondamentaux en introduisant de nouvelles manières de les faire vivre. Et surtout de nouvelles personnes pour les incarner.

Nous avons une devise, qui elle aussi, doit être régénérée et revitalisée : Dialogue, tolérance et paix.

Dialogue, parce qu’en politique et dans la vie, tout est affaire de paroles et de liens. Nous devons trouver les mots qui rassemblent et qui rapprochent, que ce soit à l’intérieur du parti comme avec la population dans son entier. Le dialogue suppose également l’intention, la volonté d’échanger. C’est donc avant tout une affaire de communication. Aujourd’hui, nous devons faire de la communication une priorité au sein du Parti Démocratique Gabonais. D’abord pour faire connaître nos idées, débattre avec celles et ceux qui ont des idées différentes. Et surtout, trouver les canaux pour que notre message atteigne toutes les couches de la population. Cette communication, je la souhaite permanente – c’est-à-dire pas uniquement en période électorale -, dynamique – pas uniquement incarnée par quelques hiérarques du parti mais incarnée par tous les militants et sur tous les moyens de communication à notre disposition – et enfin, cette communication, je la souhaite authentique – qui parte d’une expérience vécue, des préoccupations sur le terrain ; il faut en finir avec les discours théoriques et hors-sol, place au ton direct, aux remontées du terrain et à l’approche concrète.

Tolérance, parce que nous savons pardonner sans oublier. Car nous savons accueillir des hommes et des femmes qui, hier encore, ne partageaient pas nos idées mais qui ont été convaincus de la justesse et de la pertinence de notre vision. Tolérance surtout parce que rien de grand ne se construit par l’exclusion, la division et le refus de l’autre. Tolérance enfin, parce que c’est notre tradition bantoue que d’accepter la contradiction sans se renier soi-même ou renier ses idées. Mais être tolérant ne veut pas dire tout accepter, tout excuser : les insultes, les mensonges, les trahisons, la corruption, la division ethnique.

La paix enfin, parce que c’est ce qui nous permettra de développer notre pays. Mais il ne faut plus que ce soit une paix que l’on constate comme s’il s’agissait d’un concept statique, immobile. La paix en réalité est un processus permanent, un idéal qui se construit chaque jour et que l’on doit préserver par tous les moyens. La paix est une des conditions essentielles, si nous voulons avoir une économie robuste, créer des emplois, si nous voulons offrir des perspectives à notre jeunesse et, surtout, si nous voulons atteindre l’égalité des chances.



Chers Congressistes,

Ces messages sont importants. Ils le sont d’autant plus qu’en réalité, dans un paysage politique gabonais, dévasté, atomisé, seul le Parti Démocratique Gabonais dispose des ressources, des ressorts nécessaires pour créer les conditions de la transformation de la société gabonaise que nous appelons de nos vœux. Nous sommes le seul parti véritablement national car nous sommes les seuls à être présents dans toutes les provinces. Nous sommes les seuls à nous exprimer dans toutes les langues du Gabon. Nous sommes les seuls à représenter toutes les couches de la population. Nous sommes aussi les seuls à avoir une organisation qui nous permettent de remplir nos missions. Mais pour ce faire, j’insiste, il faut que l’on soit lucides, qu’on se dise les choses franchement : notre salut, comme nos plus belles victoires, sont entre les mains de la base du parti. Nous sommes le parti du peuple, de tous et non de quelques-uns. Le parti est notre propriété commune, à tous autant que nous sommes. Que nous soyons femmes, jeunes, notables, nous sommes avant tout des éternels militants. Nous devons être humbles devant la population que nous nous sommes engagés à servir.

Nous avons, il faut le reconnaître, mis beaucoup d’énergie à nous combatte nous-même, dans des guerres internes, fratricides, inutiles. Or, les Gabonaises et les Gabonais nous attendent sur le terrain de la résolution de leurs problèmes au quotidien. Ils veulent qu’on les protège des idées dangereuses et nuisibles véhiculées par une opposition qui foule au pied toutes les valeurs que nous connaissons. Une opposition composée majoritairement de personnes qui ont bénéficié de la générosité et de la largesse de ce parti et de ce pays et qui, aujourd’hui, investissent tout leur temps et leurs moyens pour ternir l’image du Gabon, diviser les Gabonaises et les Gabonais, importer la violence.



Chers Congressistes,

ce Congrès a été l’occasion pour nous de parler. Désormais, il nous faut passer à l’action. Tous sur le terrain ! Je compte sur vous. Les Gabonaises et les Gabonais comptent sur nous ! Soyons fiers de notre parti. Soyons fiers de nos couleurs !

Je vous remercie
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