Non à une énième augmentation des prix du carburant à la pompe ! C'est l’interpellation faite aux pouvoirs publics par le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), samedi dernier, lors d’un point-presse tenu à l’école publique de la Sorbonne, à Libreville.
Les syndicalistes ont marqué leur "étonnement et (leur) désapprobation de la dernière hausse des prix du carburant du samedi 2 décembre dernier, la deuxième en moins d'un mois, et qui a porté à 605 F le prix de l’essence, et à 540 F celui du gas-oil".
Une dernière mesure dont ils ont demandé l'annulation pure et simple. « Nous dénonçons fermement cette hausse continuelle des prix du carburant, ces augmentations nocturnes, faites sans aucune communication pouvant donner une indication sur les raisons d’une telle hausse. En effet, alors que le cours du baril semble se stabiliser, comment comprendre que l’absence d’une subvention puisse conduire à une augmentation pratiquement tous les mois. Si la donne semble être l’application du mécanisme d’indexation (la raison avancée par le gouvernement, ndlr) , qu’on publie la structure des coûts, pour qu’on voie à l’intérieur de cette structuration, la rubrique qui augmente toutes les semaines, et qui conduit à ces hausses continuelles. En réalité, c’est l’Etat qui augmente de manière drastique sa part de revenus sur les ventes du carburant, dans sa quête permanent de niches d’argent », a indiqué le président du Syltteg, Jean Robert Menié.