Football : Sombre horizon pour Camacho

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Publié le vendredi 8 decembre 2017 | Gabon Nouvelle Vision

© AFP
CAN 2017 : le Gabon face à la Guinée-Bissau
Samedi 14 janvier 2017. Libreville. Le Gabon tenu en échec par la Guinée-Bissau (1-1) en match d’ouverture. Photo: José Antonio Camacho, sélectionneur Gabonais.

Son avenir à la tête du staff d’encadrement technique des Panthères du Gabon devient de plus en plus incertain.

En poste depuis décembre 2016, le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Gabon, José Antonio Camacho, dont le contrat court jusqu’à la fin de 2018, n’a pas obtenu les résultats escomptés.

Après la sortie prématurée des Panthères de la CAN 2017 à domicile et de la Coupe du monde 2018, l’ancien défenseur du Real Madrid, âgé de 62 ans, est désormais sur la sellette.

Aux griefs sur ses mauvais résultats, s’ajoutent le fait qu’il « ne communique presque pas avec les joueurs et ne vient au Gabon que pour les matchs », précise une source proche de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT).

Et comme si cela ne suffisait pas, « son salaire fait également déjà partie des griefs portés contre lui. Avec un revenu mensuel estimé entre 70 000 et 85 000 euros le mois, (dont une partie est reversée à ses adjoints), Camacho est le coach le mieux payé d’Afrique », poursuit la même source.

« Il bénéficie en outre de primes et de billets d’avion (sept par an) en première classe entre Libreville et Madrid, d’une voiture avec chauffeur et d’hébergements dans les meilleurs hôtels de la capitale gabonaise », conclut la source. En somme, on ne voudrait pas garder un coach qui « coûte cher pour rien ».

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