L'ouverture hier des premiers états généraux du karaté par le président de la Fédération gabonaise de karaté-do et arts martiaux affinitaires (Fégakama), Gilles Bertrand Ongondja-Koumoué, a permis de dessiner la trame de ce que seront ces travaux pendant trois jours.
Du 6 au 8 décembre, les présidents de ligues et d'associations, les représentants de la Fégakama vont, à l'Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS), donc se poser les questions nécessaires à la relance des différentes disciplines. Le karaté-do en tête.
Pour Gilles Bertrand Ongondja-Koumoué, il s'agira de réfléchir aux entraves au développement des arts martiaux. Selon ce dernier, le constat est que le karaté et les autres disciplines sont dans l'ornière depuis plusieurs décennies. Les raisons en sont multiples (luttes intestines, faiblesse des plans technique, administratif et financier, etc.).
L'objectif est donc de faire sortir les arts martiaux de leur léthargie et de les inscrire dans une nouvelle dynamique. "L'organisation, pour la première fois au Gabon, des états généraux du karaté-do et ses disciplines affinitaires témoigne de la forte volonté du bureau directeur de la Fégakama de réfléchir aux questions qui entravent le développement de notre noble art. Nous avons enfin l'opportunité de souligner les faiblesses relatives à la gestion des plans administratif, technique et financier de notre fédération", a indiqué hier M. Ongondja-Koumoué.