L’ultimatum du secrétaire général du PDG et quelques réactions dans le parti et au sein de l’opinion publique montrent qu’il n’est pas le bienvenu. Objet sans doute de la conférence qu’ils s’apprêtent à donner dans quelques heures.
Dans la soirée du jeudi 7 décembre 2017, les cadres du Parti démocratique gabonais (PDG), initiateurs du manifeste « Actions et perspectives pour le président de la République », APR, vont s’exprimer pour mieux expliquer le concept et les raisons pour lesquelles ils ont produit ledit manifeste.
Ce manifeste, depuis sa parution publique le 4 décembre 2017, a soulevé de réactions vives au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Au premier rang, Eric Dodo Bounguendza, secrétaire général du parti, qui a condamné, et a invité les uns et autres, dans un délai de 48 heures, à apporter un démenti ou une confirmation à l’appartenance du nouveau mouvement.
« Je ne suis pas membre de l’APR. J’ai en effet été sollicité par un des initiateurs de ce courant, il était question qu’une réunion soit convoquée afin que je sache de quoi il était exactement question. A ce jour, cette réunion n’a jamais eu lieu. Je n’ai donc pas pu donner mon accord au sujet d’une organisation dont je ne connais ni les tenants, encore moi, les aboutissants. Je viens juste d’adhérer au PDG, et je n’appartiens à aucun courant », a tout de suite réagi Eloi Nzondo, transfuge du Centre des libéraux réformateurs (CLR).
Joint au téléphone par notre rédaction, Guy François Mounguengui Koumba ne se reconnait pas dans ce mouvement. Par voie de communiqué, son camarade Gabriel Malonga Mouel et lui ont déclaré se « soumettre à la décision du secrétariat général du PDG », qui a donné 48 heures aux militants de choisir s’ils appartiennent ou non au mouvement.
Autre fait, les initiateurs du mouvement APR ont présenté des excuses au ministre délégué Edgard Anicet Mboumba, dont le nom aurait glissé par inadvertance dans la liste des signataires du manifeste.
Toutefois, ils assurent les autres militants que le mouvement APR n’a été créé que pour « la reconstruction d’un PDG populaire par les actions de développement et de bonnes gouvernance ». C’est une « plateforme de propositions » et non autre chose.