Le congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) démarre ce vendredi pour durer trois jours durant lesquels il est question d’effectuer une mue au sein du plus grand parti du Gabon.
A quelques heures du début du 11e congrès ordinaire du Parti démocratique gabonais (PDG), les militants s’activent. Au siège national sis au quartier Louis, dans le premier arrondissement de la commune de Libreville, l’heure est aux derniers préparatifs de ce que les dirigeants ont qualifié de « Congrès des 2R », renvoyant à leur volonté de régénérer et de revitaliser le plus ancien et le plus important parti du Gabon. Tout est fait pour que ces assises donnent lieu à la modernisation et à la transformation du PDG, « afin qu’il continue d’être une force politique incontournable de la vie politique au Gabon ».
Les militants reçoivent les dernières instructions liées à l’organisation, procèdent à l’achat de pagnes et chemises et autres accessoires à l’effigie du président fondateur du parti, Omar Bongo Ondimba. Même mobilisation du côté du secrétariat exécutif qui a finalisé la liste des militants qui prendront part auxdites assises. Au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé, dans la commune d’Akanda, un tour du propriétaire a permis de constater qu’il ne reste que quelques dernières installations à effectuer.
Des milliers de militants de Libreville, de l’hinterland et de la diaspora y sont attendus les 8, 9 et 10 décembre 2017. En plus de la phase festive de la rencontre, la mue débutée dans les comités locaux à travers la concrétisation des deux R sera le point central.
A l’image des conseils provinciaux, la réflexion des congressistes sera axée sur les résolutions issues des différentes thématiques retenues, notamment : la politique générale ; le cadre institutionnel, économique, social et environnemental ; le financement du parti ; les rapports entre le PDG et les autres partis et mouvements associatifs ; le marketing et la communication ; les rapports entre le PDG et la diaspora.
Les résolutions issues de débats constructifs et des discussions franches et sincères, vont constituer la feuille de route du PDG dans l’avenir, affirme le secrétaire général, Éric Dodo Bouguendza.
Certes, il faut reconnaitre aux conseils provinciaux le mérite d’avoir permis aux militants d’exprimer leurs points de vue en choisissant de manière « libre et démocratique » leurs représentants. S’ils sont légitimes comme l’affirme le secrétaire général, il reste qu’au regard de certains évènements récents, notamment la sortie « incongrue » de l’APR, l’on peut s’attendre à ce que quelques personnes pourraient tenter de jouer les trouble-fête.