Un an après l’avoir lancé contre vents et marées, la 2e édition du semi-marathon de Moanda a eu lieu dans la ville minière, le 2 décembre. Un pari gagné par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) qui a enregistré plus de 300 participants.
Aussitôt que le premier coureur avait franchi la ligne d’arrivée l’an dernier, Hervé Montegu, l’administrateur directeur général, et ses collaborateurs avaient promis d’organiser l’année suivante, la 2e édition du semi-marathon de Moanda. Cette promesse, fondée sur l’engouement et l’intérêt suscité par l’évènement auprès de la population et particulièrement les jeunes, a été tenue samedi 2 décembre. Selon les organisateurs, l’édition 2017 a été meilleure que la précédente, en termes de participation.
«Nous comptabilisons plus de 300 participants, pour ceux qui se sont enregistrés, mais nous devrions atteindre les 400, tant plusieurs personnes ont manifesté, presqu’à la dernière minute, leur intérêt et leur volonté de prendre part à cette course», a indiqué un des membres de l’organisation sur la ligne de départ.
Cette année, les départs du semi-marathon ont été donnés à Mounana. Une volonté des organisateurs de mettre à l’épreuve les coureurs et d’inclure davantage la ville voisine parmi les bénéficiaires de la Sainte-Barbe. Il s’est notamment agi d’un premier départ pour le 17 km et d’un second pour le 10 km. Sur la ligne d’arrivée, peu de surprise. Certains noms d’athlètes bien connus comme faisant partie de meilleurs de la province du Haut-Ogooué, voire du Gabon, ont une nouvelle fois été cités parmi les vainqueurs. Aussi bien chez les hommes que chez les dames, et pour les deux parcours.
Les principaux vainqueurs : Christian Leyama, Clinton Farlo Ndinga dit «Mohammed Ali» (1er et 2e du 17 km hommes), Willy Odounga (1er du 10 km hommes), Lauriane Yarimana (1ère du 17 km dames) et Reine Aya (1ère du 10 km dames).
La plupart des vainqueurs de l’édition 2017 était déjà sur le podium l’an dernier, à l’instar de «Mohammed Ali», le sociétaire de Manga Boxing Club, qui n’a pas manqué d’exprimer sa déception après sa 2e place. «Je visais la première place mais je me suis laissé surprendre par mon aîné à quelques mètres de la fin du parcours. Je suis vraiment déçu, mais le plus important, c’est que j’ai pu gagner aujourd’hui», a-t-il confié, promettant de faire mieux dans son domaine de prédilection en 2018 : la boxe.
«Au regard de l’engouement parfait des deux parcours, je sens qu’il y aura une autre édition après celle-ci», a déclaré Christophe Minguy, non sans indiquer aux participants qu’«il ne faut pas attendre ce genre d’évènement pour pratiquer du sport». Pour le directeur de la Mine de Comilog, le sport est aussi bénéfique au corps qu’au travail.
La célébration de l’édition 2017 de la Sainte-Barbe à Moanda, sur le plan sportif, a également intégré d’autres compétitions sportives, à l’instar de «la marche pour la santé», des matchs de football (enfants, femmes, vétérans et professionnels), de volleyball, de basketball, de tennis, d’un tournoi de golf et de pétanque, ainsi que des tournois de jeux de société (Ludo, Songo, dames, cartes).