« Sans paix, aucun développement n’est envisageable. La paix est, incontestablement, un préalable à toute réalisation d’ambition de construction nationale d’intégration régionale » dixit Mathias Otounga Ossibadjouo, Ministre gabonais des Sport, du Tourisme et des loisirs à l’ouverture du « Le forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation, en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale ». C’était ce jeudi 30 novembre à Libreville.
Ils sont plusieurs, les jeunes venus des pays de l’Afrique centrale pour non seulement apprendre de la paix, la cultiver mais aussi la partager et surtout célébrer. C’est dans cette optique que s’inscrit « Le forum panafricain des jeunes pour la culture de la paix et la lutte contre la radicalisation, en vue de la création d’un système d’alerte précoce en Afrique centrale ». La jeunesse est une richesse reconnait d’ailleurs Mathias Otounga Ossibadjouo, Ministre gabonais des Sport, du Tourisme et des loisirs à l’ouverture dudit forum. S’il n’y a de richesse que d’hommes, dira –t-il, l’Afrique est donc d’abord et fondamentalement riche de sa jeunesse. C’est pourquoi, reconnait-il que : « Sans paix, aucun développement n’est envisageable. La paix est, incontestablement, un préalable à toute réalisation d’ambition de construction nationale d’intégration régionale »
Dans son intervention, Bernadette Rébienot, femme dépositaire des traditions gabonaises, partant africaines et chantre de la paix, a attiré l’attention des décideurs du monde et surtout du Gabon, à qui incombent la lourde responsabilité. Elle estime en outre que la paix fait partie de notre spiritualité africaine. « Il faut évoquer les mannes de nos ancêtres qui ont su préserver la paix » va-t-elle déclarer. Vous, dirigeants du monde en général et du Gabon en particulier, poursuit-elle, avez la lourde responsabilité de préserver la paix qui est sacrée pour notre vie. La paix pour elle est indispensable pour le développement.
A la suite de Bernadette Rébienot, celle qu’on peut nommer chantre de la paix, le ministre Mathias Otounga Ossibadjouo estime que cultiver la et la consolider au quotidien est donc une entreprise fondatrice qui ne saurait être menée sans l’implication de la jeunesse. Il faut enseigner, sensibiliser, communiquer et surtout agir préventivement, ajoutera-t-il, pour éviter que ces jeunes ne tombent sous le joug des vices et bien d’autres conflits. Cette jeunesse africaine promet ne ménager aucun effort pour cultiver, partager et célébrer la paix à travers les coins et recoins d’où elle se trouve. La paix, rien que la paix pour que le monde se porte à merveille.