Le projet de révision constitutionnelle adopté par le gouvernement le 28 septembre dernier continue de susciter des réactions au sein de l’opinion. Après les acteurs politiques, les magistrats réunis au sein du Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag) ont tenu à exprimer leur inquiétude face à ce projet qui ne cesse d’être décrié.
En effet, le 28 septembre 2017, le Conseil des ministres adoptait un projet de révision de la loi fondamentale, soutenant que cette démarche obéissait aux recommandations du dialogue politique initié il y a quelques mois par Ali Bongo.
Un projet qui quelques temps après n’a pas manqué de susciter un véritable tollé au sein de l’opinion nationale, certain y voyant une volonté de «monarchisation» du pays. Au titre des réactions enregistrées ces derniers jours, le Syndicat nationale des magistrats du Gabon par la voix de son président, Germain Nguema Ella, s’est interrogé sur l’opportunité d’un tel projet, alors que le parlement qui est censé adopter ce texte semble peu légitime.... suite de l'article sur Autre presse