LIBREVILLE - Le directeur général de la Caisse nationale de sécurité social (CNSS), Désiré Lasségué a dénoncé lundi, au cours d’un point de presse, l’attitude adoptée par les leaders syndicaux de son entreprise au sujet du calcul des droits légaux dont devraient bénéficier les agents licenciés.
Les discussions amorcées dans le cadre du paiement des droits légaux des agents de la CNSS semblent être dans une impasse.
« J’ai été interpelé qu’il y avait des nombreux ex agent des hôpitaux de la CNSS, j’ai demandé à ce qu’on les installe, pour que nous discutions du dossier. Il a été question pour moi de leur faire le compte rendu des travaux que nous avons effectué jeudi dernier, avec le ministère de la prévoyance sociale, le ministère du travail, le ministère du Budget et la CNSS par rapport aux calculs des droits légaux pour lesquels les agents ont estimé être mal fait », a déclaré Désiré Lasségué.
Il a indiqué que ces explications rendraient dans le droit fil de la concertation de l’immeuble Arambo ayant réuni toutes les parties concernées par cet épineux dossier.
« Le ministre de tutelle nous avait réuni à L’immeuble Arambo pour faire le point et avait décidé que les licenciés qui avaient le moins perçu par rapport au calcul de leur droit, le payement de ce reliquat devrait être effectif ce lundi, conformément aux instructions, et voir dans quel mesure, la CNSS peut préfinancer ce reliquat de payement », a expliqué le médecin réanimateur Lasségué.
En dépit de cet accord, le ministre de la Prévoyance sociale a été interpellé au sujet d’une grève de la faim que mènerait depuis samedi dernier les ex agents de la CNSS devant la cathédrale Notre dame de l’Assomption de Libreville. Ces derniers dénonceraient les nouveaux calculs effectués pour le paiement des leurs droits de licenciement.
Selon le docteur Lasségué, alors que les discussions se poursuivaient encore pour peaufiner le document final ces agents ont choisi la grève. Il a ajouté que ce travail devrait être sanctionné par un communiqué dimanche, mais malheureusement ni les syndicats, ni les autres parties n’ont honoré au rendez-vous.
« Je suis surpris que ce matin, ces agents se pointent pour demander des explications sur les conclusions de ce travail », a-t-il fustigé.
Suite à la décision du gouvernement de décharger la CNSS de son volet médical, un plan de licenciement a été lancé pour payer à cette catégorie du personnel leurs droits. Mais l’exécution de ce plan ce heurte au refus des agents licenciés estimant que les calculs de leurs droits légaux ne sont pas bien fait.